L’arbre aux quarante écus ou abricotier d’argent, devant lequel nous sommes maintenant, est appelé par les scientifiques Ginkgo biloba. Il a été introduit en France en 1727. Son nom « d’arbre aux quarante écus » proviendrait de la somme qu’aurait versée en 1780 un botaniste parisien pour l’acquisition des cinq spécimens présents alors en Angleterre. C’est un véritable fossile vivant puisqu’on retrouve des traces de l’un de ses premiers représentants, le Ginkgo primigenia, vers la fin de l’ère primaire, il y a 250 millions d’années !
Cet arbre aurait disparu du monde végétal si les bonzes chinois ne l’avaient cultivé autour de leurs temples pendant des siècles. Le Ginkgo présente une étonnante aptitude à résister à la pollution, au feu et aux radiations. C’est le seul être vivant ayant résisté à la bombe atomique d’Hiroshima.
Le Ginkgo est de plus en plus utilisé à des fins pharmaceutiques. Il semble en effet que cette plante « préhistorique » regorge de richesses. Sa fécondation ne se fait pas sur l’arbre mais au sol et seulement en présence d’eau.
Le Ginkgo est dioïque, c'est-à-dire qu’il existe des pieds mâles et des pieds femelles. Si vous souhaitez en planter un dans votre jardin, nous vous conseillons de choisir un pied mâle ; car les fruits ont en mûrissant une odeur fétide très désagréable… Cet arbre qui a résisté à la disparition des dinosaures, il y a 65 millions d’années ornera votre jardin, mais soyez patients, il pousse très lentement.
Publié le par Verrières-le-Buisson
Service de Communication de la Ville de Verrières-le-Buisson
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