Notre compréhension actuelle du spectre énergétique des rayons cosmiques galactiques suggère qu'il doit suivre une dépendance de type loi de puissance. Mais des observations récentes réalisées à l'aide de calorimètres en orbite comme CREAM III ou DAMPE ont laissé entrevoir une déviation de cette variation en loi de puissance, avec un flux de protons qui remonte à partir de 600 GeV jusqu'à 10 TeV. Aujourd'hui, l'expérience CALET (CALorimetric Electron Telescope), un détecteur installé sur la station spatiale internationale, confirme l'existence de cette bosse dans le spectre en mesurant la baisse du flux après 10 TeV, jusque 60 TeV. Reste à comprendre son origine... L'étude est parue dans Physical Review Letters.