Avec le développement frénétique des intelligences artificielles se pose la question de savoir si les robots seront un jour capables de remplacer les humains. Durant les périodes de confinement vécues pendant le Covid, de nombreuses personnes se sont retrouvées démunies face à l’absence de contact humain, vital à notre bien-être. La présence d’un animal domestique était-elle suffisante pour apporter les bénéfices d’un vrai câlin ? Un robot aurait-il pu remplacer le toucher d’une autre personne ? Explorons ensemble les conséquences de ces échanges physiques pour les comparer à celles d’un câlin classique entre deux personnes.

Être touché, un élément clé pour notre survie

Dès la naissance, le nourrisson a besoin d’être pris dans les bras, materné et câliné pour se développer. En l’absence de toucher, il se renferme sur lui-même et se laisse dépérir, refusant de se nourrir ou de bouger. Les câlins consentis entre humains s’avèrent également bénéfiques à l’âge adulte. Ils rassurent, limitent le stress, ancrent le sentiment d’appartenance et de confiance en soi. Grâce à la libération d’ocytocine, une hormone qui favorise l’attachement, les câlins sont source de relaxation et de bien-être. Ils contribuent même à limiter les risques de connaitre une maladie cardiaque.

Les études ne manquent pas pour prouver les bénéfices du contact entre les humains. Elles soulignent les bienfaits sur le système immunitaire, mais aussi sur la longévité. Finalement, être câliné reste un élément essentiel pour notre survie, et ce à tout âge.

Les câlins d’animaux sont-ils aussi efficaces ?

Il ne fait nul doute que les animaux de compagnie améliorent la qualité de vie de leurs propriétaires. Offrant soutien émotionnel, présence et réconfort, ils apportent un réel sentiment d’apaisement et de confort lors des séances de câlins. En fonction du lien qui unit l’animal à la personne, la libération d’ocytocine peut être similaire, voire plus forte que lors d’un câlin avec un humain.

Les animaux s’abstiennent de juger et se montrent disponibles dès que leur maître en ressent le besoin. Ils entrent notamment dans le cadre de thérapies pour traiter les individus avec des troubles variés, allant de l’autisme à la dépression en passant par les troubles de stress post-traumatique. Ils remplacent très bien le contact humain pour les personnes qui ont du mal à nouer des liens intimes.

Qu’en est-il des robots ?

Le constat est tout autre pour les câlins prodigués par des robots. La science a récemment étudié l’efficacité des contacts entre humains et robots pour contrer le stress ou l’anxiété. L’absence de peau-à-peau limite d’une part fortement la libération d’ocytocine. Les robots peuvent contribuer à réduire une sensation de douleur, mais, en l’état actuel de leurs capacités, ils n’entrainent pas des bénéfices aussi marqués que les interactions avec des animaux ou des humains.




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