Ils imitent parfois très bien le sucre, mais présentent une charge calorique bien moindre pour le même poids. Les édulcorants ont longtemps été présentés comme la solution idéale pour ceux qui veulent maigrir sans se priver de produits sucrés. Aujourd’hui, les études mettent de plus en plus sur la sellette ces alternatives aux effets potentiellement néfastes, en tous les cas pas aussi prometteurs qu’ils ne l’ont fait croire.
Les arguments en faveur des édulcorants pour la perte de poids
L’aspartame, la stévia, la saccharine, l’acésulfame K, le sucralose ou encore le sorbitol et le xylitol : tous ces édulcorants ont l’avantage de contenir moins de calories que le sucre, tout en offrant un pouvoir sucrant similaire ou supérieur à ce dernier. En d’autres termes, une personne qui consomme 10 grammes d’édulcorant ingère moins de calories que si elle consomme 10 grammes de sucre de table, tout en profitant du même goût sucré.
D’autre part, l’impact sur la glycémie de certains édulcorants est très modéré par rapport à celui du sucre. Cet argument est intéressant pour les personnes diabétiques qui doivent veiller à conserver une glycémie dans la norme. La consommation de stévia, dont l’index glycémique et de 0, peut par exemple les aider à maintenir une glycémie stable et à ne pas prendre de poids tout en évitant la frustration d’un régime strict sans sucre.
Les dernières recherches montrent que les édulcorants n’aident pas à maigrir sur le long terme
Malgré les arguments prometteurs avancés par les pro-édulcorants, la science a démontré que leur intérêt pour la santé était très limité. Pire, les édulcorants induiraient des risques s’ils sont consommés sur le long terme.
D’abord, certaines études montrent qu’en cas de consommation d’édulcorants, le corps constate la tromperie orchestrée et cherche à consommer les calories manquantes à partir d’autres sources, ce qui contrebalance l’intérêt du faible nombre de calories des édulcorants.
D’autre part, la consommation régulière de ces substances sucrées pourrait affecter le métabolisme. Sur le long terme, les personnes risquent non seulement de ne pas maigrir, mais pire, de prendre du poids en conservant le même niveau d’apport calorique quotidien, car leur métabolisme sera ralenti.
L’impact des édulcorants sur la flore intestinale est également pointé du doigt. L’on sait que les personnes ayant un microbiote équilibré sont globalement en meilleure santé et plus minces que les personnes disposant d’une flore déséquilibrée.
Mais ce n’est pas tout : les édulcorants ont beau ressembler au sucre, ils n’activent pas le circuit de récompense de la même façon et ne contribuent pas à libérer de dopamine, l’hormone qui vous permet de vous sentir satisfait après un bon dessert. Les personnes qui consomment des édulcorants subissent un phénomène de frustration permanente qui se finit souvent par de la compensation, en ingérant une quantité plus importante de sucre que cela n’aurait été nécessaire en premier lieu.
Pour maigrir sur le long terme, donc, il est préférable d’éviter les édulcorants et de s’autoriser à consommer des vrais sucres comme le sucre blanc ou le miel, en mettant l’accent sur le plaisir du moment.
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