C’est au Royaume-Uni que l’on doit l’initiative du Dry January, désormais popularisée dans différents pays européens. Cette pratique, soutenue par l’association Alcohol Change UK, a pour but de sensibiliser les populations aux effets de la consommation d’alcool sur la santé. Initialement campagne de santé publique, elle a pris un tour de mouvement social et est maintenant adoptée en France, mais aussi en Belgique ou au Canada.

En quoi consiste exactement le Dry January ?

Après les fêtes de fin d’année et leurs excès, le Dry January vise à promouvoir un retour à l’équilibre et à un mode de vie plus sain. Il s’axe exclusivement sur l’abstinence alcoolique pendant tout le mois de janvier. Les participants au Dry January, qui ne doivent pas avoir de problèmes d’addiction, sont donc invités à cesser toute consommation d’alcool dès le 1er janvier, et ce jusqu’au 1er février de l’année en cours.

Les bénéfices du Dry January pour la santé

Que l’on soit consommateur régulier de vin ou amateur occasionnel de bière, le fait de ne pas boire d’alcool durant un mois offre de réels bienfaits pour la santé, surtout après les consommations excessives de Noël et de Nouvel An.

D’abord, un mode de vie plus sain favorise la régénération du foie. Cet organe se trouve très impliqué dans la filtration et l’élimination de l’alcool. En cas d’excès alcoolisé, il subit des dommages cellulaires et augmente son taux de graisse, ce qui peut favoriser la survenue d’une stéatose hépatique, une maladie courante chez les personnes alcooliques. 30 jours d’abstinence permettent au foie de renouveler ses cellules impactées et d’éliminer une partie de la graisse stockée en excédent.

Ensuite, l’arrêt de la consommation d’alcool va en faveur d’une perte de poids ou d’une stabilisation à son poids d’équilibre, un point intéressant pour lutter contre les risques liés au surpoids et à l’obésité. Cela s’explique par deux aspects. L’alcool est riche en calories, d’autant plus qu’il est consommé sans mâcher, ce qui limite la sensation de satiété. Le corps est trompé, et consomme plus d’énergie que nécessaire, une énergie stockée sous forme de graisse. D’autre part, l’alcool influence le métabolisme des graisses. En son absence, l’organisme régule mieux sa glycémie et peut éliminer les kilos additionnels engrangés durant les repas de fin d’année.

Le mois d’abstinence du Dry January peut aussi se répercuter sur les risques cardiovasculaires. Moins d’alcool consommé implique moins de pression artérielle, donc une baisse du risque de développer un trouble cardiaque. Il a également été mis en évidence que la non-consommation d’alcool est favorable pour réduire les risques de certains cancers tels que celui du foie ou de l’œsophage.

Pour finir, le Dry January s’accompagne de bénéfices psychologiques en améliorant potentiellement la qualité du sommeil des individus abstinents, et en leur fournissant davantage d’énergie dans la journée. Il induit une prise de conscience qui peut aider les participants à poursuivre leurs efforts sur un plus long-terme.




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