Malgré son nom effrayant, le syndrome de la tête qui explose n’est pas un trouble grave, et n’occasionne aucune douleur. Cependant, il peut affecter la qualité de vie et de sommeil des personnes qui en souffrent. Les mécanismes qui l’expliquent sont encore mal connus, mais certaines perspectives de traitement prometteuses se basent sur la gestion du stress et de l’anxiété.
À quoi ressemble le syndrome de la tête qui explose ?
Ce trouble parasomniaque, c’est-à-dire qui a lieu avant ou après la période de sommeil, se manifeste par des hallucinations d’ordre auditif, et parfois par des flashs lumineux. Au moment de s’endormir ou à son réveil, la personne concernée perçoit des bruits forts et déchirants semblables à une déflagration, une explosion, une porte qui claque. L’hallucination s’accompagne éventuellement d’une décharge électrique, de troubles de la respiration ou d’une sensation visuelle de lumière forte.
Quels sont les conséquences du syndrome de la tête qui explose ?
L’exploding head syndrome, EHS, est complètement indolore. Toutefois, il expose la personne à une sensation d’anxiété importante, car l’hallucination est particulièrement intense et violente. Des troubles de l’endormissement peuvent survenir, notamment si la personne craint de se retrouver dans son lit, exposée à ces hallucinations auditives. La qualité du sommeil s’en ressent alors, avec un impact réel sur le bien-être quotidien.
Les causes de l’EHS restent inconnues
Les études n’ont pas encore pu percer les mystères de l’EHS, mais certaines pistes explicitent un lien probable avec une activité neuronale soudaine et très prononcée au niveau des structures du cerveau dédiées au traitement auditif. Cette agitation imprévue au moment de l’endormissement résulterait d’un problème du cerveau à se désactiver entièrement et correctement. Les facteurs de risque de l’EHS sont le stress, l’anxiété et les interruptions répétées du sommeil.
Comment traiter le syndrome de la tête qui explose ?
L’EHS semble répondre assez bien aux techniques de gestion du stress que sont la relaxation et la méditation. Il n’existe pas de traitement médicamenteux particulier, mais le médecin peut conseiller un antidépresseur lorsque la personne présente des symptômes exacerbés qui ont un impact profond sur sa qualité de vie.
En général, le simple fait de comprendre que ces hallucinations auditives ne sont pas réelles permet aux personnes de mieux vivre le syndrome et d’en atténuer profondément les caractéristiques gênantes.
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