Voilà environ 66 millions d'années, un astéroïde s'écrase sur Terre. Du fait de cet impact, une masse de débris et de poussières envahit l'atmosphère, refroidissant la planète. En faisant disparaître les dinosaures, ce phénomène a aussi influé sur le développement et l'évolution de certains végétaux.
Des fruits toujours aussi gros mais moins protégés
Certains dinosaures étaient des herbivores géants. Ils se nourrissaient notamment des gros fruits poussant sur certains palmiers. Pour se protéger quelque peu de ces prédateurs, ces arbres étaient hérissés d'épines de grande taille.
Or, durant quelque 25 millions d'années, ces palmiers ont pu pousser en toute quiétude, sans "craindre", si l'on peut dire, que leurs fruits ne soient dévorés par des dinosaures, ou d'ailleurs d'autres herbivores, disparus de la surface de la planète.
Les spécialistes pensaient donc que, dans un tel contexte, la taille des fruits tendrait à diminuer. Or, de nouvelles recherches prouvent le contraire. Si les gros fruits ont perduré, c'est qu'ils devaient intéresser de petits animaux, capables, eux aussi, d'en favoriser la dispersion par le biais de leurs excréments.
Par contre, le système de protection constitué par les épines a eu tendance à régresser, pour se reconstituer quand d'autres herbivores ont fini par prendre la place des dinosaures.
Animaux et plantes repeuplent la Terre
Le cataclysme qui a entraîné la disparition des dinosaures a aussi provoqué l'extinction des trois quarts des espèces alors présentes sur Terre.
La découverte de nouveaux fossiles, plus faciles à dater et présentant une série cohérente d'animaux et de plantes postérieurs à la catastrophe ayant entraîné la disparition des dinosaures, a permis de mieux comprendre comment d'autres espèces animales et végétales avaient peu à peu recolonisé la planète.
Le scénario a pu ainsi se préciser. Environ 1.000 ans après l'écrasement de l'astéroïde, les fougères recommencent à foisonner. 100.000 ans passent encore, et le renouveau des forêts et des plantes à fleurs offre aux animaux une plus ample provision de nourriture.
Entre 300 et 700.000 ans après l'événement, des noix et d'autres légumes leur fournissent des aliments supplémentaires. Il n'a pas fallu un million d'années pour que la taille des mammifères soit multipliée par 100.
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