Les chercheurs de soucoupes volantes passent une partie de leur temps à scruter le ciel, à la recherche de vaisseaux ou d'objets célestes d'origine extraterrestre.


Ils ont cru en trouver un dans la photographie d'un curieux objet, en orbite autour de la Terre. Pour les ufologues, aucun doute n'était permis : ce "black knight" ou "chevalier noir", comme ils nomment cet objet céleste, ne pouvait venir que des "aliens". Certains ont même réussi à le dater : cet objet, témoin de l'avance technologique des extraterrestres, aurait environ 13 000 ans.


Ils sont d'ailleurs persuadés que certaines personnes ont reçu des messages de ce "black knight". À commencer par l'inventeur Nikola Tesla, qui prétendait avoir reçu de curieuses communications en provenance de Mars. Les scientifiques expliquent aujourd'hui qu'il s'agissait sans doute d'un pulsar ou d'ondes émises par un objet en orbite.


À la fin des années 1920, un ingénieur norvégien, Jorgen Hals, recevait une sorte d'écho immédiat après avoir envoyé des messages radio. Pour certains ufologues, là encore, l'origine de cet écho était toute trouvée : il provenait du "chevalier noir".


Les amateurs de soucoupes volantes rappellent également la découverte faite par un des premiers chasseurs d'ovnis, en 1954, qui prétendait que l'US Air Force avait repéré des satellites en orbite autour de la Terre, alors qu'aucun pays n'en avait encore lancé. L'un d'entre eux n'était-il pas, déjà, le mystérieux "chevalier noir" ?


En fait, la réponse apportée par l'agence spatiale américaine est plus prosaïque. Ce mystérieux objet serait une banale couverture thermique. Elle devait être installée sur la navette Endeavour, lors d'une mission de la Nasa, en 1998.


La couverture devait être mise en place pendant une sortie du vaisseau. Mais l'astronaute qui la tenait l'a laissé échapper. Ses collègues ont voulu garder une trace de cet objet avant qu'il ne se consume en entrant dans l'atmosphère terrestre.


Ils ont donc pris cette couverture thermique en photo. Un cliché qui continue d'entretenir les fantasmes des ufologues. Considéré comme un débris spatial, l'objet a depuis été classé dans une base de données spécifique.



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