Devant la multiplication des radars, qui contrôlent la vitesse des véhicules, certains automobilistes équipent leurs voitures de détecteurs de radars. Ces boîtiers détectent les ondes émises par les radars et avertissent le conducteur, par un signal sonore ou visuel, de leur présence.
Mais un décret du 3 janvier 2012 interdit formellement ces dispositifs, tout comme les avertisseurs de radar. Ces derniers indiquent la présence de radars fixes ou mobiles en s'appuyant sur des données de géolocalisation.
Quant aux brouilleurs de radars, ils parviennent, comme leur nom l'indique, à perturber le fonctionnement des radars. Ce dispositif est, lui aussi, tout à fait illégal.
Les forces de l'ordre disposent d'un matériel spécifique pour détecter les détecteurs de radars. Ils sont également en mesure d'en retrouver les acheteurs en consultant des sites spécialisés.
Les contrevenants ne sont donc pas à l'abri des sanctions. En effet, ils s'exposent d'abord au paiement d'une lourde amende de 1.500 euros, doublée en cas de récidive. Par ailleurs, leur permis de conduire peut être suspendu et le véhicule immobilisé. Enfin, le conducteur fautif se voit retirer six points sur son permis de conduire.
Il existe tout de même une solution légale pour permettre aux conducteurs de repérer un radar. Il s'agit des détecteurs de radar intégrés à des assistants d'aide à la conduite.
Ce dispositif qui, comme son nom l'indique, apporte une aide à l'automobiliste tout au long de son trajet, lui signale notamment la proximité de "zones de danger". Il peut s'agir d'un accident, récemment survenu, ou d'un embouteillage.
Le conducteur est donc invité à ralentir et à se montrer vigilant. Mais si la mention "zone de danger" apparaît, ce peut être aussi en raison de la présence d'un radar.
L'assistant d'aide à la conduite n'indique donc pas avec précision, comme les dispositifs illégaux, l'emplacement du radar. Il se contente de signaler sa présence dans une zone généralement comprise entre 500 mètres et deux kilomètres.
Cet avertissement incite le conducteur à modérer sa vitesse. Et c'est bien pour cela que le dispositif a été autorisé.
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