Macron a joué aux dés l’avenir de son pays. Mais les marchés financiers sont en train de se réveiller et vont rappeler aux électeurs qui ont voté pour Bardella et Le Pen que les vrais patrons de la France, ce sont les marchés financiers ! La France découvre ou plutôt redécouvre que son président peut parfois jouer l’avenir de son pays aux dés. Et c’est le sentiment qui se dégage auprès des observateurs les plus avisés. Les marchés financiers, qui sont restés discrets jusqu’à présent, sont en train de se rappeler au bon souvenir des citoyens français. La note de la dette publique française avait été dégradée d’un cran par l’agence de notation Standard and Poor’s juste avant les élections européennes. Les taux d’intérêt sur la dette publique française n’avaient pas bougé d’un iota. Mais ça, c’était avant que le président Macron ne décide, suite aux résultats calamiteux des élections européennes, de dissoudre par surprise l’Assemblée nationale. Depuis lors, les marchés financiers ont ouvert d’abord un œil, puis le second. Et cela s’est traduit déjà par une hausse de l’écart de taux d’intérêt entre l’Allemagne et la France. Les financiers appellent cet écart un spread, c’est plus chic, mais cet écart, lorsqu’il s’élargit, n’est pas bon signe. L’Allemagne, très clairement, est affublée d’un taux d’intérêt plutôt très faible et jusqu’à présent, par complaisance sans doute, la France, qui est pourtant mal gérée sur le plan de ses finances publiques bénéficiait d’un taux d’intérêt quasi équivalent à celui du meilleur élève de la classe européenne. Mais voilà, depuis ce lundi, cet écart de taux d’intérêt, il s’élargit, les marchés financiers commencent à se méfier de la qualité de la dette publique française et réclament fort logiquement une rémunération plus forte pour compenser les risques… Mots-Clés : dette publique, lire, compter, RN, pouvoir, programme économique, creuser, déficits budgétaires, électeurs, promesses, Institut Molinari, mesure, milliards d’euros, finances publiques, mystère, raisonnable, myope, subtilités, observateurs, Rassemblement national, vote, confisqué, détenteur, États-Unis, Japon, Chine, Qatar, pays, hasard, demain, programme in finançable, investisseurs étrangers, récréation, arme nucléaire, taux d’intérêt, flèche, Jordan Bardella, Marine Le Pen, sourire, inverse, promis, monarchie, Belgique, république. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30.

  

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