UN FILM A VOIR ABSOLUMENT : la vie est belle / It's a wonderful life
Un film de Noël de 1946 à voir et revoir en famille réalisé par Franck Capra.
Nous en sommes au 25e épisode de CinéRires, comme le 25 jour de Noël! Hasard? Peut-être pas! Voici une nouvelle chronique de noël, consacrée cette fois-ci au film de Noël par excellence, à savoir la vie est belle, réalisé par Frank Capra en 1946
Avant de vous parler du film, il faut parler un petit peu de Frank Capra, à savoir comme il s’appelait lui-même dans son autobiographie « l’homme qui avait son nom au dessus du titre ». En effet, c’est le premier réalisateur à avoir suffisamment de pouvoir à Hollywood pour que les producteurs acceptent de le laisser faire ça. Celui-ci a commencé sa carrière à l’époque du cinéma muet grâce au célèbre producteur de films comiques Mack Sennett. Grâce à lui, il réalisa 3 films avec un grand comique des années 20, Harry Langdon, qui le fit connaitre à Hollywood. Mais le film qui le fit vraiment connaitre du public en tant qu’auteur c’est new-york miami en 1934, avec qui il remporta de nombreux oscars.
Si cette comédie romantique, appelée également à Hollywood, la comédie sophistiquée, changea complètement la comédie américaine, l’influençant encore même aujourd’hui, Capra décida de s’orienter par la suite vers la comédie humaniste, genre dont il devient le plus grand fer de lance.
S’ensuivit une série de cinq films ou le réalisateur est alors au sommet de son art. Ces films ce sont l’extravagant Mr Deeds, les horizons perdus, vous ne l’emporterez pas avec vous, ou encore l’homme de la rue, et surtout l’un de ses plus grands films Mr Smith au sénat.
Interprétés soit par Gary Cooper, soit par James Stewart, ces films mettent en scène des héros naïfs et idéalistes, rêvant de changer le monde, mais mis en difficultés par des personnes cyniques et sans scrupules.
Heureusement comme nous sommes à Hollywood, et qu’on est quand même là pour rigoler, le héros finissait toujours par triompher à la fin.
En 1944, Capra décidait de passer à autre chose avec arsenic et vieille dentelle, célèbre adaptation d’une pièce de théâtre, ou il revenait à la pure comédie sans message, et s’essayait même, avec succès, à l’humour noir.
Cependant, en 1946, il souhaite revenir une dernière fois au style qui a fait sa gloire avec la vie est belle. Mais en proposant cette fois-ci, beaucoup plus d’humour et de drame que ses films précédents. Et ce grâce notamment à l’utilisation pour la première fois du fantastique et du conte, éléments qui transcendent complètement les fondamentaux de la comédie humaniste chère à Capra.
Et pour conclure cet âge d’or, qui de mieux que l’acteur fétiche du cinéaste, James Stewart, pour incarner George Bailey, le héros idéaliste du film. L’action se passe dans une petite ville de l’état de new york appelée bedford falls, la veille de noël
L’histoire de la vie est belle commence quand deux anges surveillent le comportement de George, qui s’apprête à commettre l’irréparable.
Ceux-ci nous racontent sa vie depuis son enfance, une vie marquée dès le début par un véritable don de soi. La preuve, en essayant de sauver son frère d’un accident de luge, c’est lui qui est finalement blessé, restant sourd d’une oreille. Devenu adulte, George se marie avec son amie d’enfance, jouée par donna reed, et avec ils auront quatre enfants.
Après avoir renoncé à son rêve de devenir architecte, il a finalement repris la petite société de son père, à savoir une association de construction et de prêt. Cependant cette entreprise permet à George de continuer à aider la communauté de bedford falls, en donnant la possibilité à la population, en majorité assez pauvre, de devenir propriétaire. Ce qui n’est pas spécialement du gout de Mr Potter, propriétaire d’une grande partie de la ville, qui souhaite ardemment que les habitants restent locataires, afin...