La période qui vient d’être vécue est celle d’une grande déformation des marchés, d’autant plus grande et intéressante, que son moteur n’a pas été celui du libre choix, mais celui de la contrainte. Nous vivions un monde où la tension était d’exercer au plus haut point le droit de choisir, et de jouir de la liberté de choix, quitte à souffrir de mauvaise conscience - le tourisme en est certainement l’exemple le plus aigu. Nous avons vécu un monde où l’usage de certains biens a été imposé par l’autorité et la norme sociale. Le masque et le vaccin en sont les objets ordinaires : des objets de consommation massive qui ne répondent pas à de prétendues lois du désir, mais à la pression normative. Leur analyse peut ouvrir à une autre perspective de la consommation, moins déterminée par le désir des individus et les jeux de leurs identités, que conditionnée par les rapports sociaux. L’idée n’est pas neuve, c’est précisément celle de Veblen, elle trouve ou retrouve simplement une autre dialectique, moins ostentatoire que sanitaire. Si l’ordre de l’ostentation se bâtissait dans une économie du prestige, l’ordre sanitaire de la consommation se construit dans l’économie de la nuisance. C'est sans doute l'occasion de se débarrasser du psychologisme et de l'essentialisme, pour ramener la consommation à sa raison première, un ensemble d'activités organisées, pour résoudre les rapports de pouvoir.
Emissions
- Colloque du Cercle de L'ObSoCo 2021 - Consommation et COVID-19 : déformations ou transformations?
- Christophe BENAVENT, Professeur à l’Université Paris Dauphine : Quand consommer est une obligation
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Où en sont les « droits de l'homme » ? Définitivement consacrés pour les uns, plus menacés que jamais pour les autres… Angle droit s’invite dans le débat, 70 ans après la Déclaration universelle des droits de l’homme, en ouvrant son micro aux juristes, militants, chercheurs et autres « penseurs » du droit. Une émission de Marie Boëton, produite par Amicus radio.
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Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens. Initiée par Boris Bernabé, la série est aujourd'hui animé par Valérie Ménès-Redorat et Pierre-Vincent Letourneau. Une production Amicus radio.
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