“Qui suis-je ? Je ne sais pas trop. Je sais ce que je fais, j’écris des livres, je sais où je suis, je suis là, je sais plus ou moins où je vais aller, surtout quand je suis sur un projet. Mais ce que je suis profondément, c’est-à-dire le Makenzy Orcel dans ses zones existentielles très reculées, ça je ne sais pas trop. Disons, un mystère qui essaye de s’éclaircir, qui tente en tout cas.”


Il était là, sous le soleil d’Aubervilliers, rassemblé face à nous. 

L’écrivain et poète haïtien Makenzy Orcel qui s’est fait connaître en 2010 avec Les Immortelles, roman portant la voix des prostituées englouties dans le séisme qui frappa Haïti. 

13 ans et 15 ouvrages plus tard, l’écrivain se retrouvait finaliste du prix Goncourt avec son dernier roman, Une somme Humaine, deuxième volet de sa trilogie “de la mort”, récits dont les personnages principaux le sont, morts. 

De cette “écriture-canal” entre deux mondes, Makenzy nous révèle la partition. Musique et écriture, mais aussi musique de vie. Bienvenue dans ses oreilles. 


Du 8 au 12 mars a lieu le Festival Effractions, festival de la littérature contemporaine, à la Bpi du Centre Pompidou. Coup d’envoi  le 8 mars à 20h, avec un concert littéraire d’Une somme humaine de Makenzy Orcel, en compagnie de la comédienne Marie-Sophie Ferdane et du violoncelliste Gaspar Claus, suivi d’un entretien mené par Gladys Marivat. 


Dans les Oreilles de … une émission de Isadora Dartial, avec Mathieu Boudon à la réalisation et Louise Morin à la rédaction.