« 39% des jeunes âgés de 18 à 25 ans ont aujourd’hui un lien familial avec une personne affectée par la guerre d’Algérie. »
C’est de cette façon que commence le résumé du travail de thèse de Paul Max Morin.

🧐 39 % ça me paraissait énorme et puis un jour, j’ai abordé le sujet avec à la grand-mère de mon conjoint. Une vague d’émotions l’a submergée quand elle m’a décrit le retour d'Algérie de son mari et ses nuits hantées de cauchemars.

📚 En travaillant à la préparation de cet épisode, je me suis rendu compte de mon ignorance quasi-complète sur cette période de l’histoire qui se résumait pour moi aux accords d’Évian, une date apprise par cœur sans autre contexte ou presque.
Alors quand Paul s’installe face à moi dans cette petite salle d’un café coworking de Marseille, je voulais qu’il me raconte tout

L’arrivée des Français, la colonisation et le régime colonial, les deux guerres mondiales et puis les attentats, les camps, les violences, la répression, les "ratonnades", De Gaulle et enfin l’indépendance 🇩🇿. Vient ensuite l’exode, les déracinements et de nouveau les camps pour une partie des harkis…

❓ 60 ans plus tard, que reste-t-il de cette histoire qui touche de près ou de loin presque 40 % des familles françaises ?

C’est à ce travail que s’est attelé Paul Max Morin dans sa thèse « « Leur guerre d’Algérie : enjeux de mémoire dans la socialisation politique des jeunes Français ».
Mon invitée a réalisé son doctorat sous la direction du professeur Anne Muxel à Sciences Po Paris.

Marjolaine 🎧

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