Les fascismes gagnent du terrain à travers le monde, et cette percée connaît un nouveau coup d'accélérateur avec l'accession au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis. Nous vivons à une époque où s'indigner d'un salut nazi implique de faire face à une levée de boucliers médiatique, qui fabrique le doute, l'incertitude, la relativisation des faits, mais qui construit aussi la ringardisation de l'anti-fascisme, mise dans le grand sac du wokisme et d'une gauche soucieuse de valeurs morales passées de mode.
L'écologie politique n'est évidemment pas épargnée par cette violence décomplexée. Le climato-négationnisme a le vent en poupe, et le backlash écologique est au plus haut dans la sphère médiatique, contrôlée par une poignée de milliardaires soucieux d'éviter à tout prix une quelconque remise en cause du système productiviste. En filigrane, c'est bien à la montée du carbofascisme que nous assistons, un néologisme qui désigne la tendance flagrante au rapprochement des thèses réactionnaires et anti-écolo.
Comment expliquer cette percée ? Quel lien peut-on faire entre la montée des fascismes et la perte de confiance dans nos institutions politiques et médiatiques ? Comment résister à la propagation des idées fascistes ?
Pour en discuter, nous recevons Ombelyne Dagicour, 1è adjointe à la mairie de Poitiers, en charge de la démocratie locale, de l'innovation démocratique et de l'engagement citoyen.
Crédits extraits : France 5, France 24, France Inter, Europe 1, Le Parisien, GreenletterClub, Blast, Arte
Musique : Les Fantômes, Kolinga
Pour nous écrire : debordements@radio-pulsar.org