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Dans ce nouvel épisode, nous allons à la rencontre de Guillaume Henry, il est le directeur artistique de Patou. Dans cet épisode, il nous parle de son parcours, de son premier stage chez Givenchy à son arrivée chez Patou, de l’importance d’avoir envie, de la différence entre faire de la mode et des vêtements, de Jean Patou, de l’importance d’avoir une équipe soudée et du partage des informations et de beaucoup d’autres sujets. J’ai adoré interviewer Guillaume, j’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter !SE RETROUVER DANS L’EPISODE01:00 Guillaume se présente et revient sur son parcours.33:02 La création de sa marque, son arrivée à l’IFM, le conseil de Jean-Jacques Picart, son stage chez Givenchy, son travail chez Paule K.01:04:34 Son arrivée chez Nina Ricci, la femme Carven et Nina Ricci, son expérience chez Nina Ricci.01:25:15 Son départ de chez Nina Ricci, sa rencontre avec Sidney Toledano, son arrivée chez Patou, Jean Patou, le changement de nom de la marque, la vision et les bureaux Patou.2:01:15 Comment il a choisi son équipe, sa méthode de management, son processus créatif, ce qu’il dirait à Guillaume 20 ans, qui souhaiterait-il entendre dans ce podcast.KEYLEARNINGSCe fameux conseil avisé de Jean-Jacques Picart, LE conseil : « Vous devriez rentrer dans une maison, observer, apprendre, vous frustrer et c’est de votre frustration que naîtra votre talent. Vous aurez quelque chose à dire quand vous saurez qui vous êtes et vous saurez qui vous êtes, en travaillant pour les autres Â». Et il a eu tellement raison !C’est génial quand tu rencontres le succès mais c’est problématique quand tu dois le maintenir.Je n’ai jamais su associer une marque à des codes vêtements. J’ai toujours associé une marque à des femmes. Je n’ai jamais réussi à associer une marque à un produit, j’ai toujours envisagé une femme comme quelqu’un. Quand je suis arrivé chez Patou, je me suis dit : Patou, c’est qui ?Une entreprise ce n’est pas qu’un DA, une entreprise c’est une entreprise, une vision commerciale.Ce qui m’a bluffé, c’est l’intelligence d’Henri Sebaoun quand je suis arrivé chez Carven. Cela faisait trois mois que je dessinais dans mon coin la première collection et il ne me demandait rien. Un jour, je dis « Henri, tu ne veux pas voir ce que je suis en train de faire ? Â», il me fait « Non non ça va Â». Je dis « Mais, tu es sûr ? Parce que quand même, je voudrais que ça te plaise.». Il me fait « Non, je t’ai choisis donc ça me plaira, et puis ça ne plait pas, c’est de ma faute parce que je t’ai choisis». C’est quand même formidable, cela te donne des ailes, l’envie de l’envie de l’envie. Après ça, tu as non seulement envie de travailler pour toi mais pour lui. Tu veux le rendre fier, tu veux qu’il soit fier, tu veux lui rendre ce qu’il t’a dit. T’es obligé, tu veux lui rendre ce qu’il t’a dit, tu veux le rendre fier tellement il t’a laissé cette liberté.Chez Nina Ricci, j’habillais des femmes que je ne connaissais pas, les fameuses clientes de l’avenue Montaigne mais je n’habillais plus du tout, du tout celle que je connais. Et ce trop de robes que je croisais dans le métro, je ne les voyais plus du tout. C’est comme si tu n’entendais pas du tout ta musique à la radio, c’est terrible. Ça m’a tellement manqué.La première personne que j’ai voulu toujours satisfaire, c’est moi. Ce n’est pas égoïstement, c’est que, si tu n’aimes pas ce que tu fais, comment veux-tu que les autres l’aiment ?Au quotidien, on te demande d’être définitif : c’est rouge ou blanc ? C’est long ou c’est court ? Par contre, tu passes ton temps à te contredire, c’est quand même un sacré casse-tête. C’est-à-dire que c’est jaune parce que ce n’est pas rouge, mais dans 6 mois, ce sera rouge parce que ce n’est pas jaune. On passe notre temps à dire « Ã§a, ce n’est pas possible Â» et la saison d’après : « c’est génial ! Â». C’est fou mais c’est ça que j’adore dans ce métier, sauf qu’il faut absolument que tu aies envie. Et si tu as envie, tu peux quand même donner un tout petit peu envie aux autres et il faut bien s’entourer, avoir une équipe de choc.Je n’aime rien de plus que d’habiller mes amies.Pour plaire, il faut d’abord aimer.Je voulais ramener Jean Patou dans la vie, mais Jean Patou c’est un homme. Et on voulait vraiment, avec Sophie, revenir à l’idée d’entreprise et de marque. Ce n’est pas péjoratif quand on dit « marque Â», c’est vraiment un label, c’est comme une griffe. Jean, il est avec nous tout le temps mais quand tu es née en 1997, tu veux vraiment t’habiller en Jean Patou ? Il faut être tout à fait objectif. Patou, il y a une forme d’immédiateté, ce qui compte c’est le respect des valeurs, de l’héritage. Jean Patou, il n’est plus avec nous physiquement, mais par contre, il est avec nous tout le temps dans tout ce que l’on entreprend, dans toutes nos réflexions.Parfois, quand on est en essayage, je vois un vêtement sur un cintre qui est bof comme ça, un peu triste. On me dit « il faut avoir porté Â», mais tu essayes quand tu n’aimes pas sur un cintre toi ? Donc donnes lui de l’amour pour que tu aies envie de l’enfiler sinon ça sert à quoi ?Je me suis mis à Instagram il y a très peu de temps, mais typiquement, Instagram, j’ai découvert que c’était une source d’inspiration extraordinaire donc j’essaye de chopper pas mal d’images. Je suis vraiment un mangeur d’images, bizarrement et cela se voit un peu sur le portant, je ne regarde pas beaucoup de choses de mode ou alors quand il y a des vêtements, ce n’est pas des vêtements griffés, j’adore la notion d’anonymat. Les inspirations peuvent venir de partout, mais j’emmagasine et à un moment, cela fait comme une espèce de scénario ou de pêle-mêle d’images et cela se clarifie : des couleurs qui sortent ou qui reviennent, des mantras…Une collection, c’est comme des ingrédients dans un plat : tu as un peu de sucré, un peu de salé, un peu de piquant, un peu de doux. Pour moi, c’est ça une recette réussie.Les équipes, je leur demande à tous de ramener des images de choses dont ils ont envie, et moi, je suis comme une photocopieuse, je les avale. Après, il y en a qui survivent et d’autres qui ne surviennent pas mais doucement la collection se met en place, des envies de longueur, de couleur, de volume, la fille : c’est qui, c’est quoi la femme cette saison, elle rit, chez Patou, elle rit de toutes façons, d’où elle vient, où elle va, est-ce qu’elle a différentes aspirations diverses, variées. Ça commence à se composer un peu comme un story-board, un portrait-robot et après je vais aller voir les équipes en leur disant « voilà, en quelques mots, cette saison c’est…. Â» Et ils vont aussi travailler de leurs côtés des volumes, des proportions, des maquettes. Et on commence à faire du stylisme avec une amie mannequin, et on l’habille, on lui met des trucs, et là, il y a une femme qui arrive doucement et on s’enthousiasme, et ça grandit. Après cette réunion où on joue un peu à la poupée, on réunit les équipes et on va leur dire « voilà c’est ça, alors on aimerait ce genre de choses, ce genre de main Â» et là, on va encore plus précisément.L’ambition c’est bien, mais le transforme pas en handicap.REFERENCESPatou https://patou.comDuperré https://duperre.org/Pierre Hardy https://www.pierrehardy.com/IFM https://www.ifmparis.fr/fr/Citizen K http://www.citizen-k.com/Maria Luisa https://fr.wikipedia.org/wiki/Maria_Luisa_PoumaillouJean-Jacques Picart https://www.instagram.com/p/B3654ydot8y/Carven https://www.carven.com/Henri Sebaoun https://www.linkedin.com/in/henri-sebaoun-a1353a72/enMarie-Louise Carven https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Louise_CarvenDéfilé Nina Ricci aux Invalides https://www.marieclaire.fr/les-legionnaires-du-defile-nina-ricci-printemps-ete-2018,1237450.aspSophie Brocart https://fr.fashionnetwork.com/news/Lvmh-nomme-sophie-brocart-directrice-generale-de-jean-patou,1023478.htmlClaude Montana https://www.instagram.com/p/B6uua5ACw-U/

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Nb: TheBoldWay ou The Bold Way, anciennement connu sous le nom de Entreprendre dans la mode ou EDLM , est un podcast produit et réalisé par Adrien Garcia.