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Je partage chaque vendredi dans ma newsletter des actus, des outils, des process et des stratégies pour vous aider Ã  monter votre marque. Inscrivez-vous sur www.entreprendredanslamode.comDans ce nouvel épisode, nous allons à la rencontre de David Obadia, il est le cofondateur de BWGH et le fondateur de Harmony. Dans cet épisode, David revient sur son parcours, on rentre en détail dans chacune de ses deux aventures entrepreneuriales, on parle d’abord du succès fulgurant de BWGH, puis sur les raisons de la fin prématurée de cette première marque. Ensuite, on rentre dans le détail de la création de Harmony, on parle de beaucoup d’autres sujets et notamment de l’importance de mettre son égo de côté, de travailler avec persévérance et humilité. J’ai adoré interviewer David j’espère que vous prendrez autant de plaisir à l’écouter.Musiques : Théo DarcelSE RETROUVER DANS L'EPISODE 01:18 David se présente et revient sur son parcours jusqu’à Harmony21:26 Les débuts d’Harmony, comment se renouveler et comment il s’entoure30:49 Quels sont les modèles économiques, les marques, qui l’inspire et est ce qu’il pense à changer de modèle économique et quitter le wholesale, son passage par la levé de fond40:21 Quelle est la culture d’entreprise d’Harmony, à quoi ressemble ses journées44:10 Comment gérer ses moments de doutes, ses conseils sur la production, comment il se nourris artistiquement50:55 Qu’est ce qui le motive, comment ferait-il s’il devait recommencer à zéro57:56 Ses conseils en direction artistique pour d’autres marques, avec qui il rêverait de travailler01:01:05 Le sujet sustainability, son mantra et le meilleur conseil qu’on lui ait donné01:07:17 Qui souhaiterait-il entendre dans ce podcastKEYLEARNINGS Maintenant que j’ai un peu plus de bouteille j’ai mis mon égo complètement de côté. Je suis là, je fais un métier. Mon métier c’est concevoir des vêtements, de le faire avec plaisir, c’est d’être chef d’une petite entreprise. On a entre 8 et 10 personnes qui travaillent. J’ai compris en tout cas quand on a la double casquette de chef d’entreprise et de directeur artistique, en tout cas le chef d’entreprise doit prendre des décisions drastiques, il doit prendre des décisions rationnelles en mettant son égo de côté. A l’époque de BWGH je pense au démarrage d’Harmony, j’étais très sur de moi, en tout cas je prenais des décisions basées à 100% sur mon égo. Aujourd’hui les décisions sont beaucoup plus rationnelles, il faut garder cette part d’irrationnel parce qu’on fait des vêtements et c’est ça qui rend ce métier passionnant mais c’est un métier tellement dur qu’aujourd’hui j’avance doucement et sereinement. Je sais pas si j’avance bien mais en tout cas je sais comment j’avance. Il faut avoir une identité précise. Tout les gens que j’admire ils avaient une ligne et ils n’ont pas bougé. Je veux pas qu’on soit cette idée de: on va manger dans un restaurant, il y a un plat italien, un plat japonais, un plat indien, après il y a un couscous et après il y a un plat mexicain. Moi j’aime juste un truc, si t’aime ce truc la, viens chez moi, si t’aime pas va chez un autre et je t en veux pas. Moi j’ai mon truc, vous pouvez dire que c’est ennuyeux. Mes mannequins ils font toujours la même tête mais ils font la tête que j’aime quoi. On est en train de s’affranchir au maximum du wholesale, je pense que en fait à l’époque de BWGH il fallait avoir 200 wholesalers, un business basé sur le wholesale, un bon e-commerce, peut être quelques boutiques. Aujourd’hui je pense que le business il est inversé, il faut avoir 20 bons wholsalers qui sont des portes paroles, il faut être chez Mr Porter, Sense, Oki-ni, Très bien Shop, enfin les trucs un peu cool, avec Net-A-porter, Matches Fashion et en fait il faut quasi être un direct to customer brand, avec très peu de revendeurs qui sont juste des miroirs de coolitude ou on fait pas de marge dessus et surtout ne pas sur-pricer son produit, en se disant mon business model il va être lié au wholesale donc je vais le vendre cher. Quand on a une marque, on doit maitriser son message et on ne doit pas être imposé par les codes du marché parce qu’être imposé par les codes du marché, cela nous fait prendre des très mauvaises décisions, on va présenter une collection alors qu’elle n’est pas parfaitement finie et j’avais envie d’être vraiment customer centric, c’est-à-dire que mon objectif sur BWGH c’était de plaire à des wholesaler, là mon objectif c’est plaire à mon client final, c’est très différent et je me rendais compte que des pièces qu’on vendait très bien sur notre Eshop, elle ne se vendait pas spécialement bien chez le wholesale et inversement, et je trouvais ça un non-sens.La production pure et dure, c’est juste de l’organisation mais de l’organisation draconienne. C’est à quelle date j’achète mes matières, à quelle date je reçois mon pre production sample, à quelle date j’envoie le go production, à quelle date j’envoie mon 30% d’acompte, ensuite est ce que je suis à paiement avant livraison ou le solde à 30 ou 60 jours, le temps que ça aille chez mon logisticien, que ça soit interfacé dans mon logiciel, mon SAP, puis tu reçois des pièces pour les shooter, tu les shoots et elles sont sur ton site. C’est une vraie décomposition de pleins petites choses très parcellaires.REFERENCES DANS L'EPISODE HarmonyDavid Obadia Linkedin David Obadia Instagram Stéphane AshpoolPigalle AntonioliKistunéMarcel LassanceJosephAime Leon DoreFilling PiecesBonne gueuleAsphalte Martine RoseMister PorterTrès bien shopFrom futureAldenPatagoniaLet my people go surfingCorentin Petit 

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Nb: TheBoldWay ou The Bold Way, anciennement connu sous le nom de Entreprendre dans la mode ou EDLM , est un podcast produit et réalisé par Adrien Garcia.