"Le Classico" de Sébastien Ministru : "Tintin en Amérique" d'Hergé.

Dans Tintin en Amérique (1932), le héros confirme sa vocation de redresseur de torts, en s'opposant au mafioso Al Capone, aux gangsters de Chicago et aux fripouilles de tout acabit. Déjà Hergé témoigne d'une vision généreuse du monde, stigmatisant par exemple l'attitude dominatrice des blancs envers les Indiens peaux-rouges.

Antoinette Le Normand-Romain, Directrice Générale honoraire de L’Institut National d’Histoire de l’Art (INHA) et Christina Buley-Uribe, Historienne de l’Art, spécialiste de l’œuvre dessinée de Rodin pour l'expo "Auguste Rodin. Une renaissance moderne", à voir au Musée des Beaux-Arts de Mons (BAM) du 13 avril au 18 août.

Pourquoi Rodin à Mons ? Le sculpteur français a séjourné pendant six ans en Belgique à une époque clef de sa vie pendant laquelle il a pleinement assumé son statut d’artiste. L’Âge d’Airain en est l’emblème, et le Penseur présenté à Bruxelles par le sculpteur en 1899, l’icône moderne - deux œuvres présentes dans l’exposition. Le fil conducteur de l’exposition est le traitement du corps par Rodin tout au long de sa carrière, son regard sur la Renaissance, cristallisé pendant son long séjour belge, et l’invention d’une manière nouvelle, à l’ombre des œuvres de l’antiquité. En écho à cela, les œuvres de Rodin sont mises en résonance à la collégiale Sainte-Waudru de Mons avec les sculptures de Jacques Du Broeucq, l’un des artistes majeurs de la haute Renaissance des Pays-Bas méridionaux et dont les œuvres sont conservées dans ce lieu sacré. L’exposition s’ouvre audacieusement à la sculpture contemporaine, représentée par l’une des artistes belges actuelles les plus importantes, Berlinde de Bruyckere, et le regard qu’elle porte sur Rodin. L’exposition présente dans le musée près de 200 œuvres de collections publiques et privées dont de nombreux chefs d’œuvres de Rodin, marbres, plâtres, bronzes, aquarelles, gravures, certains montrés pour la première fois.

Sergueï Shikalov pour son premier roman "Espèces dangereuses" (Seuil).
Il est l'un des finalistes du Goncourt du Premier Roman 2024, dont la proclamation aura lieu le mardi 14 mai prochain.

Un soir d'automne, un trentenaire russe est visité par des fantômes. Fantômes de sa jeunesse et de toutes les autres : celle et ceux qui crurent un temps que leur pays ne les rangeait plus dans la catégorie des espèces dangereuses, des "pervers sexuels". Il décrit une Russie peu connue des Occidentaux, une Russie progressiste qui, le temps d'une décennie, a cru aux droits de l'homme et à l'amour libre. Il évoque l'espoir frémissant des jeunes Russes de ne plus faire semblant, d'être enfin acceptés par leur famille et par la "patrie". Pouvoir se tenir la main dans les rues de Moscou, oser embrasser son amoureux lors du premier concert de Mylène Farmer à Saint-Pétersbourg, s'éblouir de l'Europe et des United States, ouvrir grand les yeux sur les opportunités d'un monde nouveau. Espèces dangereuses est le récit polyphonique d'un rêve auquel "on" a cru ensemble. "On", ce pronom qui n'existait pas dans sa jeunesse russe mais qui lui permet aujourd'hui d'y retourner en y emmenant tous les autres : les disparus, les oubliés, les gommés.

"Inspiré de faits réels" de Franck Istasse : « The Abyss », un film de James Cameron sorti en 1989, qui raconte l'histoire d'une civilisation extraterrestre qui vit depuis la nuit des temps sous la surface des océans.

Le talk-show culturel de Jérôme Colin. Avec, dès 11h30, La Bagarre dans la Discothèque, un jeu musical complétement décalé où la créativité et la mauvaise foi font loi. À partir de midi, avec une belle bande de chroniqueurs, ils explorent ensemble tous les pans de la culture belge et internationale sans sacralisation, pour découvrir avec simplicité, passion et humour.

  

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