L’affaire Epstein ressemble désormais à un GPS défaillant qui vous fait faire le tour du monde – de New York à Saint-Pétersbourg en passant par la Floride – pour finalement vous dire « vous êtes arrivé à destination ». Les services secrets occidentaux auraient découvert que Poutine jouait aux échecs pendant que tout le monde croyait jouer aux dames, transformant quelques puissants en pions sur un échiquier géopolitique mouvant…. Apparemment, quand l’ours russe sort son pot de miel, même les grands de ce monde oublient qu’il s’agit peut-être d’un piège à mouches version XXL. Le pouvoir russe actuel est une kleptocratie délibérément conçue. Le système repose sur un nexus symbiotique entre trois entités : le service de sécurité FSB, le crime organisé et le Forum Économique de Saint-Pétersbourg (SPIEF). Dans cette structure, le FSB assure la protection de l’État (krysha), la mafia fournit la force opérationnelle et les fonds illicites, tandis que le SPIEF, vitrine annuelle de cet « État-mafia », offre une façade de légitimité internationale. Ce modèle s’est forgé par la collaboration entre des fonctionnaires, sous la houlette de Vladimir Poutine entouré des figures du crime pour prendre le contrôle d’actifs stratégiques, tel que le port de la ville. Une fois étendu à l’échelle nationale, le système a été formalisé, transformant le FSB en un prédateur économique qui gère le crime plutôt qu’il ne le combat. La présence de hauts responsables du FSB au comité d’organisation du SPIEF démontre cette fusion entre sécurité et économie. Le réseau utilise des mécanismes de contrôle comme le kompromat, parfois obtenu via des réseaux d’escortes, pour assurer la loyauté de l’élite. Qu’elle soit russe ou étrangère…
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- Le piège à miel de Saint-Pétersbourg : l’État-Mafia russe
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Les Temps électriques
Les temps électriques, ce sont ceux décrits par l’auteur de science-fiction Philip K. Dick, dans le roman “Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”, des temps où l’humanité y est interrogée en miroir de robots plus intelligents que leurs concepteurs. Notre présent tisse déjà ce futur, en introduisant dans notre quotidien l’intelligence artificielle, le calcul de risque, les probabilités, la prévision voire la prédiction dans tous les champs de l’activité humaine.Dans le contexte particulier de la justice, ces outils bouleversent déjà notre conception des moyens permettant la résolution de litiges entre individus : les “Legaltech”, start-ups spécialisées mêlant juridique et numérique, proposent une offre de plus en plus foisonnante tant à destination des professionnels que des particuliers, offre qui sera peut-être susceptible de substituer un jour au juge, au procureur, à l’avocat ou au greffier… et à l’humain d’une manière générale. “Les temps électriques” sont donc l’occasion de s’interroger, un instant, sur l’avenir de la justice que nous nous préparons. En vulgarisant tout d’abord les termes des débats actuels, en mettant en présence les différents acteurs et – surtout – en donnant la parole à ceux qui devront faire vivre la justice de demain et trouver la bonne mesure des outils de leur temps. Une émission de Yannick Meneceur et Sophie Sontag-Koenig, produite par Amicus radio.
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Angle droit
Où en sont les « droits de l'homme » ? Définitivement consacrés pour les uns, plus menacés que jamais pour les autres… Angle droit s’invite dans le débat, 70 ans après la Déclaration universelle des droits de l’homme, en ouvrant son micro aux juristes, militants, chercheurs et autres « penseurs » du droit. Une émission de Marie Boëton, produite par Amicus radio.
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In Situ
Invitez-vous dans le monde feutré du droit. Suivez avec nous les évènements organisés par les juristes tout au long de l’année. Les reportages In Situ proposent d’ouvrir une sélection de rencontres à un plus large public et de relayer les débats qui s’y construisent afin que chacun, même sans être sur la liste, puisse faire partie de la fête !
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L'Echo des codes
Selon la phrase de Pierre Hébraud, “l’histoire n’est pas une cause accidentelle ou une explication ; elle est le signe et le témoin des facteurs permanents”. Tel est le programme que se propose de réaliser L’écho des codes. Car l’histoire du droit est une matière vivante qui anime chaque institution, chaque article de loi, chaque décision de justice et qui irrigue les moeurs d’une société. Elle n’est pas explication du présent pas plus qu’elle n’est description du passé. Elle n’est pas folklore et elle n’est pas musée. Elle est la source et le relais des éléments de composition de toute contemporanéité qui résonnent à travers elle en échos successifs jusqu’à nous. L’écho des codes est un temps de culture juridique et judiciaire à travers l’éclairage de l’actualité par le regard de juristes historiens. Initiée par Boris Bernabé, la série est aujourd'hui animé par Valérie Ménès-Redorat et Pierre-Vincent Letourneau. Une production Amicus radio.
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