Ce second volet prolonge l’autopsie micheletienne en s’appuyant sur les analyses chirurgicales de Françoise Thom. Ici, la Russie n’est plus seulement une tyrannie, mais une pathologie virale : le « Choléra ». Michelet y diagnostique un Empire fondé sur le « Mensonge » ontologique, une anti-réalité où le Tsar est le « Faux du Faux » et où la bureaucratie broie toute vie organique. La capacité du régime russe à exporter sa propre décomposition pour dissoudre les défenses morales de l’Occident est terrifiante. Un « froid poison » qui endort avant de tuer. Face à cette machine de mort qui a « supprimé » sa propre nation, l’Ukraine martyre apparaît paradoxalement comme la seule force vivante, un miracle de résistance qui empêche la gangrène de submerger l’Europe. C’est un avertissement clinique : on ne négocie pas avec une épidémie, on l’endigue ou on en meurt.