Pour une raison que j’ai mis longtemps à comprendre, j’ai toujours été plus effrayée par les films d’épouvante qui comportaient des séquences horrifiques filmées par des caméras de surveillance, plutôt que par des plans capturés en caméra à l’épaule, pourtant censés favoriser l’immersion dans la narration. Ces deux techniques ont été grandement utilisées dans l’une des meilleures périodes du cinéma d’horreur à mon sens, la période 1999-2010, qui va en gros de* Projet Blair Witch* à Insidious, en passant par Audition, Les Autres, Dark Water, 28 Jours plus tard, The Host, la grande vague des Saw, et * Hostel*, et pour les films de la thématique qui m’intéresse aujourd’hui, les* REC* et Paranormal Activity, ou beaucoup moins connus, Noroï et Lake Mungo. Je vais parler dans cet épisode de ce dernier film trop peu connu de Joel Anderson, réalisé en 2008.
C’est à ce jour le film qui m’a fait ressentir le plus fortement la sensation de fausse sécurité, de faux recul des films à prise de vue quasi documentaire. Celle qui te fait croire que tout va bien, alors qu’en fait au plan suivant peut surgir l’inimaginable.


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