Pour réfuter la sophistique des prétendues “limites à la croissance”, il a fallu comprendre que la richesse n’est jamais un gâteau fixe préexistant, mais qu’elle est au contraire toujours créée par l’esprit humain.
C’est cette métaphysique de la production, qui permet de distinguer les actes productifs des actes destructeurs, qui amène François Guillaumat et Georges Lane à conclure qu’on n’est pas véritablement économiste si on n’est pas “créationniste”. Cette conclusion débouche sur des remarques politiquement incorrectes sur les véritables présupposés philosophiques du débat résiduel sur l’origine de l’information biologique.

Les émissions :
Il n’y a pas de richesses naturelles” ; Le faux problème du “développement durable” ; “Le pseudo expérimentalisme

Les textes :
Claude Tresmontant : “Les métaphysiques principales”,  OEIL, Paris, 1989 ;Jacques Rueff : “La création du monde ” (Comédie-ballet en cinq journées), Plon, Paris, 1974;  Jacques Rueff : “Les Dieux et les Rois” (Regards sur le pouvoir créateur), Plon, Paris, 1967; Jacques Monod, Le hasard et la nécessité (Essai sur la philosophie naturelle de la biologie naturelle), Éditions du Seuil, Paris, 1970; Pierre-Paul Grassé, “L’évolution du vivant” Albin Michel, Paris, 1973.