Georges Lane et François Guillaumat examinent les trois usages successifs du mot-zombi de “discrimination”, que la pseudo-démocratie socialiste a inventé pour faire oublier aux gens qu’ils savent ce que c’est que l’injustice.

Les hommes de l’état ont d’abord prétendu “ne pas discriminer” pour faire croire que leur action ne serait pas intrinsèquement injuste, ne volerait pas nécessairement les uns pour donner aux autres.

Puis, quand les gens se sont bien habitués à employer ce genre de simulacres à la place des catégories de la justice naturelle, la pseudo-démocratie socialiste a employé la “discrimination” pour faire procès aux propriétaires légitimes d’exercer souverainement leurs Droits.

Enfin, l’arbitraire des puissants atteint l’apothéose, et son impudence des sommets, lorsqu’en parlant de “discrimination positive” ils inversent la norme de justice en disant en substance que tout ce qu’ils font est juste alors que toute action de leurs victimes pourrait leur être imputée à crime.

Ouvrages mentionnés :
Ayn Rand : “Les Droits de l’Homme”
Ayn Rand : “La collectivisation des Droits”
Murray Rothbard : L’éthique de la liberté