Au moment où, selon un procédé de crapulerie politique éprouvé, les hommes de l’état français voudraient faire des “paradis fiscaux” de nouveaux boucs émissaires de la “crise”, il importe de rappeler que le vote avec son argent, comme le vote avec ses pieds, est mille à cent mille fois plus démocratique que nos simulacres de représentation, que confisquent les groupes de pression et où les hommes de l’état usurpent le pouvoir du citoyen de décider des affaires qui sont les siennes.
Georges Lane et François Guillaumat montrent que la concurrence fiscale protège le peuple de l’oppression fiscale des soi-disant élites non seulement parce qu’elle limite leur pouvoir de voler, mais parce qu’en réalité c’est lui qui paierait les impôts auxquels, soi-disant, les évadés du fisc sont censés se soustraire.
Et de rappeler qu’en la matière les organisations internationales qui sont l’âme des cartels fiscaux contre les peuples comme elles incarnent les prémices du mondialisme, pratiquent le principe central de l’étatisme : “Faites ce que je dis, pas ce que je fais”.

Références :
James Buchanan: The Power to tax
Anthony Downs: An Economic Theory of Democracy
Philippe Lacoude, Frédéric Sautet, Véronique de Rugy, Pascal Salin, Philippe Nataf, Jacques Raiman : Action ou taxation
Pascal Salin: L’Arbitraire fiscal
Centre pour la Concurrence fiscale de L’Institut Constant de Rebecque
Yvan Blot : La démocratie confisquée
Sur Lumière 101 : Le mondialisme