A partir d’un fait divers qui révèle l’anomie bureaucratique des organisations patronales, Georges Lane et François Guillaumat s’interrogent sur les raisons qui pourraient pousser les capitalistes à méconnaître la réalité du bien commun.
Répondant aux “antilibéraux” qui accusent les défenseurs du capitalisme d’être aveuglés par leur intérêt de classe, ou d’être les apologistes stipendiés de doctrines qu’ils sauraient fausses, ils montrent :

- que l’intérêt des capitalistes en tant que tels n’est pas lié à telle ou telle forme de croyance politique, alors que celui des Parasites Sociaux Institutionnels du socialisme dépend de la croyance dans le socialisme.

- que les capitalistes, étant responsables, ont toujours intérêt à connaître la vérité, qu’ils choisissent d’investir dans la production, ou dans l’imposture et le crime ; alors que les Parasites Sociaux Institutionnels du socialisme ont intérêt à ce qu’on croie toujours aux mensonges qui tentent de rationaliser leur exploitation criminelle.

- que les apologistes du capitalisme le font par souci du Bien commun et notamment de la défense des plus pauvres, et non par intérêt personnel.

Ils concluent en rappelant que les dénonciateurs, au nom de la “science”, de l’”idéologie patronale”, ont toujours aussi, à un moment ou à un autre, dénoncé la logique et même avoué que pour eux la vérité n’existe pas — de sorte que leur seul “argument”, c’est la violence.

Jules Monnerot : Sociologie du Communisme

Etienne Bonnot de Condillac : Traité des sensations

Antoine-Louis Claude Destutt de Tracy : Elemens d’idéologie

Friedrich Hayek : La Route de la servitude.