Les hommes de l’état nous infligent de nouveaux gaspillages sous prétexte de relance parce que la situation, soi-disant, serait “keynésienne”. Elle ne l’est pas et ne peut pas l’être parce qu’il n’y a jamais de “situations keynésiennes” : les explications keynésiennes des crises sont charlatanesques, elles décrivent des éventualités impossibles avec des mots qui n’ont pas de sens identifiable.

Les hommes de l’état prennent seulement prétexte de prétendues “défaillances du marché” pour dépenser encore davantage d’argent qu’ils n’ont pas, au lieu de reconnaître que ce sont non seulement leurs interventions passées mais leurs intentions affichées d’intervenir encore davantage qui désorientent les investisseurs.

Références :

Etienne Mantoux : La «Théorie générale» de M. Keynes
Friedrich Hayek : The Economics of Abundance
Jacques Rueff : The Fallacies of Lord Keynes’ General Theory
Friedrich Hayek : La critique autrichienne
Murray Rothbard : Le “multiplicateur” keynésien
Ludwig von Mises : Stones into bread: The Keynesian Miracle