Les socialistes ont inventé un mythe de l’”argent caché” : celui d’une richesse supplémentaire dont le socialisme permettrait de disposer :- parce que le respect “réactionnaire” du Droit de propriété empêcherait l’élite intellectuelle de gérer la production, - parce qu’il accaparerait celle-ci au lieu de la laisser servir la société, -et parce qu’il conduirait à des crises qui la détruisent.
La réalité est exactement inverse : c’est au contraire l’usurpation violente de la propriété d’autrui par le socialisme, aujourd’hui pseudo-démocratique qui, automatiquement, - détruit la rationalité économique, - conduit à gaspiller une richesse à hauteur de celle dont elle s’empare - et provoque toutes les crises financières.
Les marchés financiers viennent de faire savoir aux hommes de l’État qu’ils ne leur permettraient plus d’emprunter pour faire croire qu’ils pourraient tenir leurs promesses d’argent volé.
Alors, la seule solution pour qu’ils n’aient besoin de renoncer qu’à des mensonges et à des illusions absurdes, c’est qu’ils cessent de voler et de distribuer les butins de leurs vols : c’est à cette seule condition que la richesse qu’aujourd’hui ils détruisent deviendra disponible, pour compenser leurs monstrueux saccages du présent et du passé.
Références :
Friedrich Hayek : La Source de l’orgueil scientiste : L’École polytechnique ; Ludwig von Mises : Die Wirtschaftsrechnung im sozialistischen Gemeinwesen (1920), traduit en anglais sous le titre Economic Calculation in the Socialist Commonwealth ; Jacques Rueff : Les erreurs de la Théorie générale de Lord Keynes ; François Guillaumat et Georges Lane : Pourquoi pas Bitur-Camember ?; Gilles Dryancour : Explosion des retraites et implosion de la natalité, produits inéluctables de la social-démocratie ; Georges Lane et Jacques Garello : Futur des retraites et retraites du futur. III. La transition vers les retraites du futur ; IREF : Baisse des dépenses publiques. Ils l’ont fait, pourquoi pas nous ? ; Richard Wedder & Lowell Gallaway : “The Great Depression of 1946″
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