… du semi-esclavagisme d’État
Depuis Marx et la mi-XIXe siècle, les Absurdistes du socialisme se servent du même mot de “capitalisme” pour désigner à la fois le principe de la propriété privée, et toute pratique des affaires — que cette dernière respecte ladite propriété privée ou, au contraire, soit l’œuvre de criminels qui la violent systématiquement et provoquent les conséquences désastreuses que l’on voit et à quoi il fallait s’attendre.
Jusqu’alors, cette confusion volontaire servait à disqualifier la Justice naturelle au prétexte, évidemment contradictoire… de ses violations réelles ou supposées par des capitaines d’industrie.
Aujourd’hui, les semi-esclavagistes de la pseudo-démocratie socialiste à bout de souffle la manipulent encore, pour détourner contre “les riches” la colère du peuple.
Celui-ci n’est-il pas en effet en train de découvrir
– que leur redistribution politique engendre trop de parasites, et détruit trop de richesses, pour qu’ils puissent tenir toutes leurs promesses d’argent volé aux autres, et en outre
– que la découverte fatale de cette imposture n’est que l’une des multiples catastrophes que doivent nécessairement provoquer leurs usurpations irresponsables du pouvoir social.
Conscients de l’opposition entre la justice naturelle et la ploutocratie du semi-esclavagisme d’état, force est de reconnaître que pour “moraliser le capitalisme” - au sens second de “pratique des affaires” du mot -, il faudra ne plus l’empêcher d’être - le mot étant pris au sens premier de “principe de la propriété privée” -.
Emissions précédentes : “La falsification marxiste du libéralisme” ; “La Folie française” ; “Retraites : sortir d’une mentalité criminelle” ; “État minimum et anarcho-capitalisme : le grand écart”.
Textes : “Pourquoi pas “Bitur-Camember”?” ; “La Sécurité sociale et comment s’en sortir”.
Vidéaux: “Dialogue de sourds entre Georges Lane et Michel Drac : Faut-il moraliser le capitalisme ?” ; Interview de Pascal Salin : “Revenir au capitalisme pour éviter les crises”.