Pour décrire ce que, dans la société, seront les conséquences prévisibles de contraintes matérielles et institutionnelles supposées connues, il faut les distinguer précisément de celles qui, au contraire, ne sont des conséquences que de l’incertitude ; et il semble que, parmi les économistes, n’en sont véritablement capables que les autrichiens, parce que ceux-ci sont les seuls qui conçoivent d’abord l’économie comme un produit de la pensée et de l’action.
La mise en œuvre sérieuse de ce principe –rendre à l’incertitude ce qui appartient à l’incertitude pour identifier ce qui n’en découle pas– leur a permis, depuis 1997 avec Pascal Salin, de faire en théorie économique au moins cinq découvertes importantes dont Georges Lane et François Guillaumat, après avoir récapitulé les quatre premières, présentent aujourd’hui la cinquième :
1° l’”effet-revenu” n’existe pas ; 2° les “externalités” n’existent pas ; 3° les “pertes” que l’on attribue au libre-échange ne lui sont pas imputables ; 4° la redistribution politique détruit en tendance l’équivalent de la richesse dont elle s’empare ; et enfin, produit secondaire et plus récemment perçu de cette démonstration : 5° L’intervention de l’état ne peut jamais atteindre ses objectifs que par accident.

Enregistrements précédents :
La Loi de Bitur-Camember ; Pourquoi pas “Bitur-Camember” ?

Textes :
Hans-Hermann Hoppe : “De la certitude et de l’incertitude — ou : quelle peut être la rationalité de nos anticipations?”; Juan Carlos Cachanosky : “L’économie politique contre l’économie mathématique” ; François Guillaumat : Scientistes et socialistes ; Georges Lane et François Guillaumat : “L’absurde théorie des prétendues ‘externalités‘”; “Pourquoi pas Bitur-Camember ?” : Liberpédia : “La Loi de Bitur-Camember