Dans Sparky’s dream, on entend ces paroles : « Elle habite dans l’espace, alors je vais construire un avion ». Quand on choisit un nom comme Teenage Fanclub, c’est ce genre de romantisme naïf qu’on promet. Et Gerard Love continue de chanter : « elle peignait des peintures qui ne séchaient jamais, pour garder l’émotion bien vivante ». Awch. Ce sera toujours comme ça, il y a des êtres purs qui fixent la ligne de crête des usines de Glasgow et qui s’imaginent en Californie. Bref, Teenage Fanclub, un groupe sans ego et sans trop d’ambition qui propose des guitares trop saturées pour la scène pop de leur propre ville, puis des harmonies vocales qui l’excluent des années grunge, puis plus tard, qui reluque les Etats Unis alors que la Britpop essaie de les copier. Le profil typique d’un CV que le DRH repose sur la table en disant : « vous avez un problème avec l’autorité, vous, non? »

PLAYLIST:

Sparky’s dream
I don’t want control of you
Your love is the place where I come from
The concept
Ain’t that enough
About you
Neil Jung
I need direction
Gene Clark