Le plus souvent, on s’en fout si un acteur est techniquement « bon », si un groupe est virtuose, ou si un peintre n’imite pas automatiquement Raphael. Parce que ce qui compte, c’est ce moment précis où les artistes font se toucher les deux saintes courbes - celle où leur oeuvre rend l’identification possible et celle de la beauté esthétique - et créent « l’émotion juste ». Même si c’est rare et que ça dure une seconde, le truc te fout toujours en l’air… Neil Hannon, lui, il réédite cet exploit sur quasiment chaque chanson de Divine Comedy. La chiale 8000. Bon courage.

PLAYLIST :
love what you do
to the rescue
perfect lovesong
a lady of a certain age
the booklovers
when the lights go out all over Europe
songs of love
mastermind