🌲 Dans les secrets de Black Forest : cadrans de ressources, stratégies multiples et interactions subtiles. La claque (ludique) !


PEF

PEF, alias Pierre-François pour les intimes. Maître incontesté des jeux de société qui durent une éternité. PEF s’est lancé dans les jeux de stratégie complexes dès qu’il a pu tenir un dé dans ses mains. Ses préférés sont ceux qui nécessitent de bâtir des empires et de comploter contre ses adversaires tout en sirotant une tisane. Devise : « Si le jeu dure moins de deux heures, c’est une pause-café ! »

Black Forest : La nouvelle (grosse) claque d’Uwe Rosenberg

Black Forest

⚠ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.


En bref :

  • Un chef-d’œuvre de gestion porté par des cadrans de ressources et une mécanique de dons qui renouvelle le genre.
  • Parfaitement calibré pour 3 joueurs et joueuses, avec une liberté tactique exceptionnelle grâce à ses 36 bâtiments double-face.
  • Un jeu profond mais accessible, à condition de ne pas trop se perdre dans l’analyse des possibilités.

36 bâtiments qui nous narguent de leurs faces cachées, pendant que deux cadrans s’entrechassent dans une danse mécanique parfaite. Et pourtant, cette symphonie ludique s’explique en à peine 15 minutes. Black Forest, c’est la quadrature du cercle version Forêt-Noire.

Dans notre forêt ludique où les sorties se bousculent comme des champignons après la pluie, certains jeux débarquent avec la subtilité d’un coup de tonnerre. C’est exactement ce qui se passe avec Black Forest, le « petit » (mais vraiment entre guillemets) dernier d’Uwe Rosenberg et Tito Lorenz. Mais qu’est-ce qui se cache vraiment sous ces sapins mystérieux ?

Une mécanique aussi précise qu’une horloge (allemande)

Au cœur de cette forêt mécanique, deux cadrans dansent un ballet aussi précis qu’une horloge de Triberg. Ces engrenages, hérités de Glass Road mais poussés dans leurs derniers retranchements, transforment vos précieuses ressources qu’on le veuille ou non. C’est comme avoir le couteau sous la gorge : chaque tour de cadran peut être votre meilleur ami comme votre pire cauchemar.

Mais ne vous méprenez pas, ce n’est pas un simple copier-coller. Le duo Rosenberg-Lorenz a mijoté quelque chose de bien plus savoureux, de bien plus puissant :

  • Un placement d’ouvriers qui vous fait suer : chaque pas coûte des provisions, et croyez-moi, ça change tout
  • Des artisans malins comme des renards qui se baladent sur le plateau
  • Une gestion d’animaux qui fleure bon Agricola (mais sans vous donner envie de balancer le plateau par la fenêtre)

Contrairement aux jeux où on empile les ressources comme des écureuils avant l’hiver, Black Forest vous fait jongler avec vos matériaux comme un chef étoilé avec ses ingrédients. Le bois, l’eau, le charbon… tout se transforme au rythme des cadrans, dans un ballet précis où chaque faux pas peut vous coûter cher. Imaginez un peu : deux cadrans de production qui tournent comme les aiguilles d’une horloge de la Forêt-Noire, l’une pour vos provisions, l’autre pour votre précieux verre.

La beauté de ce système réside dans sa capacité à refléter la réalité de l’époque. Historiquement, les verriers de la Forêt-Noire devaient se déplacer d’un endroit à l’autre pour exploiter les ressources forestières. Dans le jeu, cette dynamique est recréée avec des emplacements de bâtiments qui se renouvellent et des choix de déplacements qui imitent la stratégie de déplacement des artisans. C’est un ballet de choix où chaque action en amène une autre, et où l’anticipation est reine.

Black Forest matos

L’art de la construction dans tous ses états

Vous pensiez maîtriser la construction après avoir sué sang et eau sur Caverna ? Attachez votre ceinture : Black Forest vous balance 36 bâtiments différents, tous avec leur face A et B, plus 4 grands bâtiments qui peuvent chambouler votre stratégie comme un coup de vent dans un château de cartes.

« C’est de la folie ! » me direz-vous. Mais nos deux compères ont eu la brillante idée d’organiser tout ça par rangées thématiques. Besoin de sable ? Direction la rangée qui va bien ! C’est comme un supermarché bien rangé : vous trouvez toujours ce que vous cherchez, même si vous ne savez pas toujours ce que vous en ferez.

Black Forest bâtiments

Forêt Combo

(c’est comme un château, mais dans la forêt)

La vraie pépite de Black Forest, c’est son système de combos qui vous fera tourner la tête comme après trois verres de schnaps. Chaque village est une boîte à surprises avec sa propre recette d’actions. Vous débarquez, et hop ! Il faut choisir deux actions parmi quatre possibilités. C’est comme jouer aux échecs en cuisinant : vous pouvez couper du bois tout en construisant une forge, ou faire progresser votre production de verre tout en remplissant votre garde-manger.

Pour les joueureuses qui aiment avoir le cerveau qui fume, c’est le paradis. Les possibilités de combos sont plus nombreuses que les sapins dans la Forêt-Noire. Et si vous voulez vraiment mettre le feu aux poudres, glissez votre marchand ambulant dans l’équation. Ce petit malin peut modifier les actions disponibles dans un village, comme un joker dans un jeu de cartes.

Black Forest cadrans

Un ballet d’interactions subtiles

L’interaction entre joueurs et joueuses dans Black Forest, c’est comme une valse allemande : élégante mais pas écrasante. Quand vous visitez un village déjà occupé, vous devez offrir une ressource à son occupant. C’est plus sympa que de se taper dessus, non ? Et que dire de ce marchand ambulant qui se balade comme un chat dans la nuit, changeant la face du plateau au gré de ses déplacements ?

Les possibilités tactiques font tourner la tête :

  • Anticiper les mouvements adverses comme un grand maître d’échecs
  • Bloquer stratégiquement des villages clés (oui, parfois il faut être un peu méchant)
  • Surfer sur la vague des productions déclenchées par les autres (l’opportunisme, ça paie !)

Black Forest, bien plus qu’un décor de jeu

Un héritage millénaire

La Schwarzwald, comme disent nos amis allemands, ce n’est pas qu’un gâteau au chocolat (même si, entre nous, il est délicieux. Oui bon OK on n’a pas pu s’empêcher avec la bannière de l’article). C’est 6 000 km² de forêts si denses qu’elles en paraissent noires, un territoire qui cache des siècles d’histoire industrielle.

Le saviez-vous ? Les verriers de la Forêt-Noire créaient déjà leur magie dès le XIIIe siècle, transformant la potasse des cendres et le sable local en verre d’exception.

Un thème qui colle aux mécaniques

Uwe n’a pas choisi ce cadre au hasard :

  • Les verreries historiques jouaient à saute-mouton avec les ressources (comme dans le jeu)
  • La gestion forestière était cruciale
  • Les villages s’entraidaient comme des fourmis dans une fourmilière

Un héritage toujours vivant

La région continue de se démarquer par :

  • Sa gastronomie qui vous fait oublier votre régimeformez du bois en potasse puis en verre, vous reproduisez des gestes vieux de plusieurs siècles !
  • Son artisanat qui défie le temps
  • Ses horloges à coucou (un clin d’œil aux cadrans du jeu ?)

Des chemins multiples vers la victoire

Black Forest, c’est comme un buffet (végétarien) à volonté : il y a mille façons de se régaler. Vous pouvez :

  • Devenir le roi ou la reine de l’élevage pour alimenter vos verreries
  • Créer un réseau d’étangs digne d’un baron médiéval
  • Bâtir un empire commercial basé sur les provisions

Toutes ces stratégies sont valables, c’est ça qui rend chaque partie unique comme un flocon de neige.

Comme dans Glass Road, le timing serré. Très serré ! La partie dure le temps qu’il faut pour que les joueureuses développent leur production de verre, ce qui rend chaque session unique. C’est plus court qu’une épopée à la Rosenberg classique, mais assez long pour développer une stratégie qui tient la route.

Le système de production ressemble à une chorégraphie : chaque tour de cadran transforme vos ressources en verre, mais vide aussi vos stocks comme un tonneau percé. C’est un effet domino perpétuel où chaque action influence la suivante, comme une machine de Rube Goldberg version Forêt-Noire.

Quelques branches gênantes dans la forêt

Soyons honnêtes : Black Forest a ses petits défauts, comme une tache de chocolat (après avoir mangé une… Forêt Noire) sur une chemise blanche. Le principal ? L’analysis paralysis qui peut frapper certains joueurs et joueuses. Si vous avez un ami qui met trois plombes à choisir sa pizz, prévoyez large pour la durée de partie !

La gestion des provisions peut aussi devenir un cauchemar. Se retrouver à sec, c’est comme être à vélo sans chaîne : vous pouvez encore avancer, mais c’est pas ouf. Heureusement, le jeu offre toujours des solutions de repli, même si elles sont parfois bien planquées.

Mais Black Forest ne serait pas complet sans une touche de rivalité ! À deux, un troisième joueur fictif, ou « neutre », est introduit pour occuper certains villages et ajouter un obstacle supplémentaire. Et si vous voulez entrer dans un village où se trouve déjà un adversaire, il vous faudra payer une ressource. Cela renforce l’aspect compétitif et exige des choix difficiles. Allez-vous attendre que votre adversaire quitte le village ou allez-vous payer le prix fort pour y accéder ?

Ce mécanisme renforce la tension du jeu, surtout lorsque vos plans dépendent d’une ressource critique se trouvant dans un village déjà occupé. Ce genre de petits coups de pression rappelle que Black Forest n’est pas seulement un jeu de stratégie en solo, mais bien un jeu où l’interaction subtile entre joueurs crée des rebondissements passionnants.

N’empêche, on ne va pas se mentir, Black Forest est top moumoute à 3.

3 Is the Magic Number

Black Forest, c’est comme les mousquetaires : c’est mieux à trois (oui bon OK si on compte D’Artagnan ils étaient 4. Me cherchez pas). Voici pourquoi :

🎯 À 3 joueurs :

  • Le tempo est parfait (90-120 minutes)
  • La tension sur le plateau est plus serrée qu’un costume bavarois
  • Les interactions sont fluides comme une bière allemande
  • Les temps morts sont rares comme les edelweiss
  • La compétition pour les bâtiments est juste ce qu’il faut

Les autres configurations :

🎲 À 2 joueurs :

  • Le pion neutre est comme un invité surprise pas forcément bienvenu
  • Les interactions manquent de piquant
  • Certaines stratégies deviennent plus dominantes qu’un sapin dans la forêt
  • Mais ça reste une bonne entrée en matière

🎮 À 4 joueurs :

  • Les temps morts sont plus longs qu’un hiver allemand
  • La partie s’étire comme un accordéon
  • Le plateau devient plus encombré qu’une braderie
  • La planification relève du défi
  • Réservé aux vétérans qui n’ont pas peur d’y passer la soirée semaine

Notre conseil de pro : Pour votre baptême du feu, visez une partie à 3 avec des joueurs et joueuses qui connaissent déjà les jeux de gestion. C’est le meilleur moyen de découvrir toutes les subtilités sans se prendre la tête.

💡 Astuce qui vaut de l’or : En mode 4 joueurs, sortez le sablier ou une app de minuterie pour garder un rythme de croisière. Vos neurones (et vos amis) vous remercieront ! À 4, vous pourriez avoir le temps de préparer un gâteau Forêt-Noire complet… 🎂

Un chef-d’œuvre en devenir ?

Black Forest, c’est comme une recette traditionnelle (genre, la… raclette ?) revisitée par un chef étoilé. Tito Lorenz a su apporter sa touche personnelle tout en respectant l’esprit de Glass Road, créant un plat qui satisfera autant les puristes que les aventuriers (du goût). L’univers du jeu devient un terrain de jeu de ouf où chaque décision compte plus qu’un vote serré.

Attention toutefois : ce n’est clairement pas un jeu pour les petits joueurs. En âge et en habitude de jeu. Avec ses 30+ bâtiments et ses options plus nombreuses que les arbres de la Forêt-Noire, la première partie peut donner le vertige. Mais une fois les bases maîtrisées, tout s’emboîte comme une horloge allemande (ou suisse !) bien huilée.

Selon moi, Black Forest s’impose comme l’un des poids lourds -dans tous les sens du terme, la boîte en impose- de 2024 (oui, je mets des gants, je n’ai pas testé tous les jeux de l’année, mais quand même !). Une belle perf ludique aussi profonde que fluide.

Le jeu se démarque particulièrement par :

  • Son système de cadrans plus addictif qu’une série coréenne Netflix (si on kiffe les séries coréennes, bien sûr)
  • Sa rejouabilité qui donne envie de revenir encore et encore et encore et encore et encore et encore
  • Son thème qui colle aux mécaniques comme du papier peint (allemand)
  • Son équilibre entre planif et impro

La parole à René le Grognon : « Non mais franchement… »

René le Grognon

Vous savez quoi ? Avant de conclure, faisons une petite pause… rafraîchissante (ou pas). Dans tout groupe de joueurs et de joueuses, il y a toujours un René(e) le Grognon (bisous à tous les René, au passage). Chez nous y compris. Mais non, nous ne balancerons pas (vous aurez peut-être deviné par vous-même de toute façon).

Cette personne qui trouve toujours à redire, qui pousse des soupirs plus longs qu’une partie à 4. Plutôt que de lui suggérer d’aller tester la résistance du mixer ou de mystérieusement « oublier » de l’inviter, on a décidé ici de lui donner la parole. Pour Black Forest, notre critique le plus acerbe sort du bois (oui c’est le cas de le dire) pour nous livrer son avis sans filtre. Attention, dose d’ironie (explosive) en perspective !

3, 2, 1, René, c’est à toi :

« Ah, vous voulez mon avis ? Eh bien, accrochez-vous au tronc, ça va secouer ! »

Sur l’innovation tant vantée

« Des cadrans qui tournent ? RÉVOLUTIONNAIRE ! Aussi innovant que de réinventer la roue… Oh, attendez… Glass Road l’avait déjà fait il y a 11 ans. C’est comme resservir le même plat en changeant juste la présentation – même si la sauce est bonne, ça reste du réchauffé ! »

Sur la profusion de bâtiments

« 36 bâtiments double-face ? Pourquoi pas 1000 pendant qu’on y est ? C’est comme aller chez IKEA : beaucoup de choix pour finalement toujours prendre la même KALLAX. Et la notice de montage est probablement plus claire ! »

Sur le thème historique

« Ah oui, PASSIONNANT, la vie des verriers du XIIIe siècle ! Je suis sûr que c’était le kink secret de tous les joueurs et joueuses. La prochaine fois, on aura peut-être un jeu sur la fascinante histoire des fabricants de choucroute en Alsace au IIe siècle avant JC. Même si j’adore la choucroute. »

Sur le nombre optimal de joueurs

« 3 joueurs, ni plus ni moins. Mais surtout bien prise de tête pour organiser une soirée jeu ! À 2, c’est triste, à 4, c’est long comme un jour sans pain bio sans gluten (ouais j’assume totalement mes habitudes de bobo). Donc ouais, super. »

Les conseils (sarcastiques) de René le Grognon pour « bien profiter » de Black Forest

  • Prévoyez une table extensible (ou déménagez)
  • Invitez exactement 2 potes (ni plus ni moins)
  • Apportez un oreiller confort (pour les temps morts)
  • Prenez des cours d’histoire médiévale (ça peut clairement servir. Nan je déconne)

Le verdict de René

« Si vous aimez les jeux où vous passez plus de temps à attendre votre tour qu’à jouer, où les cadrans tournent plus vite que votre cerveau, et où vous devez gérer plus de ressources qu’un ministre français de l’économie qui enseigne maintenant en Suisse sur comment gérer sa thune, alors foncez ! Sinon, je vous conseille un bon UNO. »

PS grincheux

« Et ne me lancez pas sur la taille de la boîte. Je parie qu’ils ont pris les dimensions d’une vraie tourte Forêt-Noire pour s’inspirer… »

Merci René ! C’était… rafraîchissant. Maintenant que nous avons eu notre dose quotidienne de cynisme bien dosé, revenons à notre conclusion (clairement) plus constructive.

Note de la rédaction / PEF : René n’a jamais réussi à gagner à Black Forest. Ceci explique peut-être cela… 😉

Black Forest, verdict

Black Forest n’est pas un jeu qu’on prend à la légère. C’est un mastodonte ludique qui mérite qu’on lui consacre du temps et de l’attention.

Si vous aimez les jeux de gestion qui font chauffer les méninges tout en restant élégants, Black Forest mérite une place de choix dans votre ludothèque. C’est l’évolution naturelle du style Rosenberg, avec suffisamment d’innovations pour se démarquer comme un sapin de Noël dans un champ de pâquerettes.

Une chose est sûre : derrière ce titre sobre se cache l’un des jeux les plus passionnants et intenses de ces derniers mois, voire de ces dernières années. Et comme on dit dans la Forêt-Noire : « Wer nicht wagt, der nicht gewinnt » (qui ne tente rien n’a rien) !

On a aimé :

  • Les cadrans de ressources qui tournent toutes seules (enfin un jeu qui travaille à votre place !)
  • Les multiples chemins vers la victoire (pas besoin de suivre un tuto YouTube pour gagner)
  • L’organisation intuitive des bâtiments (merci d’avoir pensé à notre cerveau fatigué)
  • Ces petits moments où vous donnez une ressource à un adversaire… pour mieux le piéger après 😈

On a moins aimé :

  • Le temps de réflexion de certains joueurs (on a eu le temps de commander une Forêt-Noire… d’Allemagne)
  • La table qui devient plus petite que votre appartement étudiant
  • Ces moments où vos cadrans tournent et transforment vos précieuses ressources en… rien du tout
  • Le regard désespéré de votre matou qui ne peut plus dormir sur la table de jeu

C’est plutôt pour vous si…

  • Vous trouvez qu’Agricola manque de cadrans qui tournent
  • Votre idée d’une soirée parfaite inclut des tableaux de conversion et des fichiers excel
  • Vous avez toujours rêvé d’être un maître verrier du XIIIe siècle (qui n’en a jamais rêvé ? Question rhétorique, bien sûr, c’est clairement le fantasme de tout le monde)
  • Vous pouvez gérer plus de trois ressources sans avoir des boutons qui vous poussent entre les dents

Ce n’est plutôt pas pour vous si…

  • Votre jeu préféré est UNO (et encore, vous trouvez la règle du +4 compliquée)
  • La vue d’un engrenage vous donne des flashbacks de cours de physique au collège
  • Vous êtes du genre à mettre 20 minutes pour choisir une pizza (ananas, ou pas ananas)
  • Votre appartement fait moins de 40m² (déso, mais il faut dire la vérité)

En bonus : conseils pour votre première partie

  • Prévoyez du café. Beaucoup de café.
  • Installez une minuterie visible de tous et toutes (comme dans les échecs, mais en moins stressant)
  • Gardez le numéro d’un livreur de pizza à portée de main
  • N’invitez pas votre ami qui analyse chaque coup aux échecs pendant 15 minutes. Ou conseillez-lui de porter un gilet pare-balle tout au long de la soirée

Le verdict en une bouchée :

Black Forest est à un jeu de gestion classique ce qu’une Forêt-Noire est à un paquet de BN : plus complexe à appréhender, mais tellement meilleur une fois qu’on y a goûté ! 🎲🌲

Black Forest prouve qu’un grand / gros jeu de gestion peut être à la fois profond comme une forêt millénaire et limpide comme du verre soufflé – une belle perf qui fera date dans l’histoire (ludique). Vous cherchez un (très) (gros) jeu de gestion pour cet hiver 2024 ? Ne cherchez plus ! Et n’écoutez pas non plus René.

Black Forest visuel

Note : Si après avoir lu tout ça, vous hésitez encore, rappelez-vous qu’au moins, vous n’aurez pas à nourrir des agriculteurs médiévaux affamés toutes les deux minutes. C’est déjà ça de gagné ! 😉

Ouf(issime)

⭐⭐⭐⭐⭐

Note : 5 sur 5. Black Forest chez Philibert Black Forest chez Play-in


  • Label Dé Vert : Non. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
  • Création : Uwe Rosenberg, Tido Lorenz
  • Illustrations : Lukas Siegmon
  • Édition : Feuerland Spiele pour la VO, Super Meeple pour la VF
  • Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (tourne mieux à 3)
  • Âge conseillé : Dès 14 ans (bonne estimation)
  • Durée : 90 minutes (bonne estimation)
  • Thème : Médiéval, économie, nature
  • Mécaniques principales : Tuiles, ressources, placement d’ouvriers. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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