⚡ Catan : Énergies allie défi, écologie et ingéniosité : bâtissez, polluez ou protégez, l’issue dépend de vos choix stratégiques !


Article écrit par Loïc. Breton d’origine et exilé depuis peu en Suisse (pour son chocolat, surtout), Loïc vit et respire jeux de société. Il est toujours prêt à sortir cartes et plateaux pour s’amuser et partager sa passion débordante. Joueur dans l’âme, sa devise est « Une petite partie, entre deux arrêts de bus ? ».

loicchezgusco

Catan : Énergies

Catan : Énergies

⚠ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.


En bref :

  • Le jeu transpose Catan dans un contexte écologique où fossiles et renouvelables s’opposent.
  • La pollution influence la durée et les conditions de victoire.
  • Daybreak, plus coopératif et pédagogique, pousse plus loin la thématisation.

Le dé tombe, la ressource manque, et vous voilà bloqué entre une centrale au charbon et un projet éolien hors de prix : bienvenue à Catan : Énergies.

Si je vous demande de citer les 5 jeux de société modernes les plus cultes, les plus emblématiques, je suis persuadé que vous citeriez 7 Wonders, Les Aventuriers du Rail, Trio, Dixit et Catan, ce classique absolu. Depuis 1995, Catan (ex-Les Colons de Catane) est devenu un symbole, une véritable passerelle qui a initié des millions de joueureuses aux plaisirs du jeu de société moderne. Et en 2024, l’île de Catan entre dans le XXIe siècle

Aujourd’hui plus que jamais, le monde des jeux de société ne se contente plus de dresser des plateaux colorés sur la table. Ils cherchent à nous faire vibrer, à nous faire vivre une expérience, à nous faire réfléchir à des enjeux contemporains. Avec Catan : Énergies (ou Catan: New Energies), une édition autonome (= stand alone) qui introduit l’énergie, la pollution, et des choix stratégiques reflétant les préoccupations actuelles. On vous en parle en détails ici.

Une légende qui s’adapte aux enjeux d’aujourd’hui

Catan, c’est d’abord une histoire de tuiles hexagonales, de ressources variées (bois, blé, mouton, minerai, brique), de routes qu’on trace et de villes qu’on érige. Un jeu simple à apprendre, difficile à maîtriser, qui a séduit plus de 45 millions de joueurs et de joueuses. Mais le monde a changé. Aujourd’hui, l’île de Catan doit affronter de nouveaux défis : la population augmente, les besoins énergétiques explosent, et la question climatique plane comme une ombre. Catan : Énergies prend ce contexte à bras-la-tuile-hexagonale.

Plus question de se limiter aux ressources agraires et minières. Ici, vous devrez produire et gérer de l’énergie, choisir entre centrales fossiles ou renouvelables, et faire face aux conséquences environnementales de vos actes.

Cette adaptation ne tombe pas du ciel. (Feu) Klaus et Benjamin Teuber, la légendaire famille à l’origine de la série, ont voulu donner un second souffle à leur création. Non pas en lui imposant un discours moralisateur, mais en ouvrant la porte à des choix plus complexes, plus risqués. Le jeu ne se contente pas d’ajouter un décor écologique, il intègre mécaniquement le concept de pollution, modulant la durée de la partie et la manière d’atteindre la victoire.

Quand l’énergie fait tourner la roue

Hier, vous vous contentiez de glaner du bois, du blé, du mouton… Aujourd’hui, place à l’énergie ! Catan : Énergies introduit deux ressources clés : les cartes Science et l’Énergie. Vos villes – désormais baptisées centres de recherche – ne se contentent plus de doubler la production d’un hexagone, elles produisent aussi ces fameuses cartes Science, permettant de construire des centrales. Chaque centrale génère de l’énergie, une ressource flexible utilisable pour échanger, retirer des « hazards » (ces vilains jetons pollution), ou même augmenter votre main maximale en débloquant un entrepôt perso.

Désormais, un jet de dés favorable ne se contente plus de vous offrir du minerai ou de la laine (de la laine, dans Catan : Énergies, plus du… mouton), il peut aussi régénérer votre stock d’énergie, débloquant de nouvelles stratégies.

Cette couche supplémentaire donne un rythme différent à la partie. Vous n’êtes (presque. Mais on y reviendra plus bas) plus passif, à espérer qu’un 8 sorte du chapeau / lancer de dé). Vous anticipez, vous planifiez le moment où poser une centrale verte, plus chère mais propre, ou une centrale brune, moins coûteuse mais polluante. Vous convertissez l’énergie en ressources à la volée, vous essuyez les intempéries des événements écologiques, vous adaptez votre jeu à cette nouvelle échelle de valeurs. Le gameplay, autrefois linéaire, devient circulaire, porté par la dynamique de l’énergie.

La pollution comme minuteur et juge ultime

Ici, pas de secret : plus la partie avance, plus la pollution menace. Un sac de jetons événementiels – principalement bruns au départ – symbolise cette tension grandissante. À chaque début de tour, vous piochez un certain nombre de jetons en fonction du niveau de pollution global. Ces jetons s’accumulent sur des pistes d’événements autour du plateau. Remplissez entièrement une zone, et hop, un événement se déclenche. Inondations, surproduction, pénuries, inspections environnementales : les catastrophes pleuvent sur l’île, impactant la production, bloquant des hexagones, forçant les joueureuses à dépenser des ressources juste pour limiter les dégâts.

C’est là que réside une différence majeure : si la pollution globale devient trop intense, le sac se vide trop vite. Et si, soudainement, vous ne pouvez plus piocher de jeton parce que le sac est à sec, la partie s’arrête nette. Pas besoin d’atteindre 10 points ! On regarde alors qui a su construire le plus de centrales vertes. Le ou la plus écolo l’emporte, un triomphe moral. Et ludique. Cette fin alternative surprend : plus question de se focaliser uniquement sur la course aux points, il faut garder un œil sur la santé de l’île. Un ajout astucieux qui rééquilibre les stratégies et pimente la tension.

Catan : Énergies plateaux

Fossiles ou renouvelables, un choix cornélien

Aujourd’hui, plus que jamais, vous devez trancher : l’énergie fossile, facile à produire, rapide à mettre en place, mais polluante, ou l’énergie renouvelable, plus chère, plus complexe, mais inoffensive à long terme ? C’est un dilemme moral, certes, mais avant tout un choix de gameplay. Le jeu ne vous oblige pas à jouer vert. Vous pouvez gagner par la voie classique des 10 points, en misant sur le charbon et le pétrole, si vous parvenez à faire la course en tête. Mais si la pollution vous rattrape, si le sac d’événements se vide trop vite, alors vos centrales brunes deviendront votre talon d’Achille.

Il n’y a pas de pancarte moralisatrice. Le terme « changement climatique » n’apparaît presque pas. On parle de « pollution », un concept moins polémique, plus neutre. Le jeu suggère, sans imposer, et laisse les joueurs et joueuses tirer leurs propres conclusions. Cette subtilité est plutôt fun et bienvenue : Catan : Énergies n’est pas un cours d’écologie, mais un terrain d’expérimentation ludique. À vous de voir si vous jouerez le bon élève vert ou le magnat du charbon pressé d’engranger les points.

Complexité, durée et public averti

Qui dit nouvelles mécaniques dit complexité accrue. Attendez-vous à des parties plus longues, 90 minutes au bas mot, contre une petite heure pour le Catan originel. L’introduction des cartes Science, des centrales, de l’énergie, des événements multiples ajoute une couche de règles qui pourrait dérouter les novices. Le jeu recommande 12 ans et plus, un signe clair que ce n’est pas l’entrée idéale dans l’univers catanien. Pour vous, joueurs chevronnés, c’est une occasion d’approfondir vos stratégies. Pour les débutants, mieux vaut débuter avec la version classique.

Plus on complexifie, plus on accroît la demande en termes d’attention, de planification. Il faut aimer l’idée de jongler entre pollution globale, ressources traditionnelles, énergies fossiles ou vertes, événements négatifs. Certains y verront un défi stimulant, d’autres un frein à la fluidité. Mais n’est-ce pas la marque des jeux plus « experts » que de demander cet investissement ?

Catan : Énergies arrière

Quelques ombres au tableau

Mais ne vous y trompez pas, ce nouvel opus n’est pas exempt de reproches. D’abord, l’augmentation de la complexité et de la durée n’est pas au goût de tout le monde. Les parties s’étirent, la mise en place se rallonge (il faut trier plus de composants, gérer des jetons en bois, du carton, des cartes Science, etc.). La recommandation de 12 ans et plus et l’absence d’une version pour deux joueurs (toujours 3 à 4 joueurs) limitent la flexibilité et pourraient décevoir celles et ceux qui jouent souvent en couple ou en duo.

Ensuite, les événements négatifs s’abattent parfois sans pitié. Les tuiles brunes liées aux énergies fossiles déclenchent inondations, blocages et autres joyeusetés, forçant les joueureuses à gaspiller leurs ressources non pas pour progresser, mais pour réparer les dégâts. Frustrant !

Sans parler de la représentation des coûts des énergies renouvelables, plus chers dans le jeu, alors que la réalité actuelle, dans de nombreux pays, montre une baisse des prix des éoliennes et du solaire. Le réalisme s’incline devant la jouabilité, ce qui peut décevoir les plus… pointilleux. Mais bon, c’est un détail de pertinence.

Il y a aussi la question du livret de règles et des références sur le plateau. Tout n’est pas parfaitement résumé, nous obligeant à replonger régulièrement dans le livret, ralentissant le rythme. Sur un plan purement logistique, l’absence de plastique et l’utilisation de cartons écoresponsables est louable, mais complique un peu la manutention.

Enfin, et c’est selon moi le très grand, le plus grand reproche que l’on peut faire au jeu, 30 ans après sa sortie. Le sempiternel et vieux reproche à Catan persiste ici : vous restez à la merci des dés. Si vos nombres fétiches (= terrains près desquels vous avez village ou ville) ne sortent pas, vous risquez de stagner, attendant désespérément la bonne combinaison. Cette impression d’impuissance peut faire retomber la tension et vous donner envie que quelqu’un, n’importe qui, finisse le jeu, vite ! Preuve que le jeu n’est pas top-top. Catan a connu son heure de gloire dans les années 90. Aujourd’hui, 30 ans plus tard, le tout fait très poussif. C’est mon avis perso. On a beau rajouter ici une couche écolo-complexe, le coeur du jeu reste le même. Jette deux deux, et prie pour que la somme t’avantage. Sinon, tu attends. Et parfois pendant plusieurs tours, sans pouvoir faire grand-chose d’autre qu’affiner ta prière.

Production éco-responsable et cohérence thématique

En revanche, sur le plan matériel, il y a une vraie cohérence : finies les pièces en plastique, place au bois certifié, au carton, à un emballage responsable. C’est plus cher, certes, mais quel clin d’œil thématique ! Vous payez plus pour une boîte plus verte, comme vous payez plus en ressources pour vos centrales renouvelables. Le jeu vous met face à une mini-version de ce dilemme : investir dans un avenir plus propre est-il acceptable, même si cela vous coûte plus de temps et de confort ?

Ce choix éditorial renforce l’immersion. Vous tenez entre vos mains un produit qui tente d’harmoniser le fond et la forme. Le thème écologique n’est pas juste posé là pour faire joli. Le souci du détail crée un lien entre le plateau et notre réalité, entre le jeton en bois et l’arbre qui n’a pas été abattu pour rien. Sans être une leçon, c’est un rappel que nos choix de consommation ont un impact. Ici, maintenant, sur cette table, vous n’êtes plus un simple colon, vous êtes un gestionnaire de ressources naturelles.

Paf, label Dé Vert, à donf !

Le Dé Vert : Un label pour jeux de société qui osent

L’influence de la tradition catanienne

Ne croyez pas que Catan : Énergies balaye tout l’héritage du jeu de base. Les mécaniques fondamentales restent : on jette les dés, on récolte des ressources, on construit routes, villages (ou plutôt centres de recherche), on échange. Le fameux voleur est remplacé par un inspecteur environnemental, détail amusant, mais l’esprit demeure. On négocie, on se surveille, on tente d’obtenir ce fichu minerai que personne ne veut lâcher. Les sensations de Catan sont toujours là, ce sentiment d’assister à l’émergence d’une société sur un petit bout de monde. Sauf que cette fois, cette société doit composer avec le 21e siècle, ses énergies, ses compromis (ou pas).

La filiation est claire. Les auteurs ne voulaient pas trahir la marque de fabrique du jeu qui les a rendus célèbres. Ils lui offrent une nouvelle peau, plus complexe, plus sombre parfois. Le passage du médiéval agricole au contemporain énergétique est un geste fort, un constat : le monde du jeu n’est pas figé dans le temps, il peut évoluer avec la société.

Vers une nouvelle ère ludique ?

Ce n’est pas un hasard si Catan : Énergies arrive aujourd’hui. On assiste à une vague de jeux écologiques, abordant l’environnement, la durabilité, la gestion responsable des ressources. Daybreak, Earth, Photosynthesis, Wingspan évoquent, chacun à sa manière, la préservation des milieux naturels ou la lutte contre le dérèglement. Les jeux de société reflètent notre époque, nos craintes et nos espoirs. Dans ce contexte, la démarche de Catan : Énergies est emblématique. Le jeu ne coopère pas, il reste compétitif, mais il introduit cette notion cruciale : la planète peut se venger si l’on exagère.

C’est un message subtil, pas un sermon. On ne vous dit pas : « Faites du vert ou perdez. » On vous dit : « Faites ce que vous voulez, mais assumez les conséquences. » Cette liberté attire, car elle laisse la décision au joueur. Vous pouvez tester différentes stratégies, voir si polluer à outrance est rentable à court terme, ou si miser sur les renouvelables vous prépare mieux à l’imprévu. Cette incertitude, ce questionnement, donnent une profondeur inédite à l’expérience catanienne.

Comme dit plus haut, la frustration peut / va aussi poindre : attendre les bons dés, encaisser des événements négatifs, se sentir contraint de colmater sans cesse des brèches. Mais peut-être est-ce intentionnel ? La difficulté, la longueur, la tension mimeraient l’urgence environnementale. Au final, c’est affaire de goût. Si vous aimez Catan mais aspirez à un défi plus adulte, plus engagé, plus complexe, cette version est pour vous. Sinon, restez sur le classique.

Jouez-vous encore à Catan en 2024 ?
  • Oui, très souvent ! 😍
  • De temps en temps, pour varier ! 🤔
  • Non, j’ai tourné la page. 😴
  • Je n'ai jamais joué à Catan 🤨
Vote

Daybreak : un modèle plus abouti ?

Pourtant, au milieu de cet élan vers une plus grande prise en compte de la dimension écologique dans le jeu, Catan : Énergies n’est pas le seul titre à tenter ce pari. Le jeu tombe d’ailleurs comme un cheveu dans la soupe, puisque la VF sort pratiquement en même temps que celle de Daybreak. Jetez un œil à Daybreak, la nouvelle création de Matt Leacock (l’auteur de Pandemic) et Matteo Menapace. Ce jeu coopératif pur, où 1 à 4 joueureuses unissent leurs forces contre le dérèglement climatique, offre un plaidoyer ludique encore plus cohérent, plus pertinent, plus thématisé.

Là où Catan : Énergies reste compétitif et intègre la pollution comme contrainte sans jamais vraiment prononcer les mots « changement climatique », Daybreak assume pleinement son propos. Il met en scène de grandes puissances régionales cherchant la neutralité carbone avant que la planète ne dépasse les 1,5°C de réchauffement. Pas de demi-mesure : le thème imprègne chaque carte, chaque mécanisme, chaque dilemme. Les cartes proposent des options technologiques et politiques inspirées du réel, et un QR code vous permet même d’en apprendre plus sur leur fondement scientifique !

Daybreak repousse ainsi les limites du jeu engagé en offrant une expérience plus dense, plus pédagogique, et totalement cohérente. Pas d’hésitation entre fossiles et renouvelables pour des raisons purement ludiques : ici, tout a un sens, tout fait écho à la réalité, et la coopération n’est pas un gadget. Le sentiment d’urgence écologique est plus prégnant, la cohésion entre joueurs plus intense, et le moindre choix, savamment pensé, résonne comme une proposition concrète d’action. Daybreak ne se contente pas de divertir, il outille, éduque, responsabilise, sans jamais sacrifier le plaisir du jeu. Comparé à lui, Catan : Énergies semble plus timide, moins abouti sur le fond, moins apte à servir d’étincelle réflexive. Si vous cherchez une expérience réellement immersive et ambitieuse sur le climat, Daybreak se révèle tout simplement plus cohérent, plus pertinent, plus profondément lié à son sujet.

Bien que.

Bien que la pertinence de la VF de Daybreak soit très… discutable. Les QR sur les cartes renvoyant au contenu scientifique ont tout bonnement disparu, et le jeu est à présent produit non plus en Europe comme la version allemande mais en… wait for it… Chine… On repassera pour la cohérence écologique. Bref.

Daybreak : Un plaidoyer ludique pour sauver la planète

Catan : Énergies, verdict

Aujourd’hui plus que jamais, Catan : Énergies illustre la façon dont le jeu de société peut évoluer avec son temps. C’est un pas en avant, un geste fort, mais peut-être pas encore la version la plus aboutie de ce que pourrait être un jeu profondément ancré dans la problématique climatique. Néanmoins, ce titre demeure une expérience originale, ambitieuse, et offre une réflexion ludique sur des enjeux majeurs de notre époque.

Au bout du compte, si vous aimez l’univers de Catan, si vous êtes prêts à vous confronter à une plus grande complexité et à intégrer une dimension écologique, cette version saura vous motiver. Elle est imparfaite, elle n’échappe pas à certaines frustrations, mais elle prouve que le jeu de société n’est plus cantonné à un simple divertissement déconnecté des réalités contemporaines.

Mais.

Mais ce Catan : Énergies ne parvient toutefois pas à se défaire de ses « casseroles » ludiques qu’il traîne (c’est le cas de le dire) pour un jeu qui traîne, souvent, la patte.

On a aimé :

  • L’intégration originale du thème écologique dans la mécanique
  • La tension entre choisir le vert ou accélérer avec le fossile
  • Le matériel éco-responsable, en harmonie avec le concept

On a moins aimé :

  • La complexité accrue qui rallonge les parties (et nos cheveux blancs)
  • L’absence de mode deux joueurs pour un duel écolo
  • L’attente parfois frustrante d’un résultat de dés salvateur

C’est plutôt pour vous si…

  • Vous appréciez les défis stratégiques (un peu mais pas trop) corsés
  • Vous voulez un jeu de société qui fait (un peu) réfléchir sur le climat
  • Vous aimez varier vos stratégies entre polluer et sauver

Ce n’est plutôt pas pour vous si…

  • Vous débutez juste dans l’univers Catan et cherchez la simplicité
  • Vous n’aimez pas les parties longues ni les surprises climatiques
  • Vous préférez un thème plus léger et moins “prise de tête” (ha bon ? Parce que l’écologie c’est prise de tête ?)
Catan : Énergies visuel

Entre éoliennes et charbon, Catan : Énergies vous laisse le choix : sauver l’île… ou la regarder sombrer avec un petit sourire en coin.

Sympathique. Mais peut s’avérer long et poussif. Quand on espère que quelqu’un (d’autre) gagne, et vite, c’est qu’il y a comme un charbon dans la centrale solaire.

⭐⭐⭐

Note : 3 sur 5. Catan : Énergies chez Philibert Catan : Énergies chez Play-in


  • Label Dé Vert : Oui. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
  • Création : Benjamin Teuber, Klaus Teuber
  • Édition : Hans im gluck
  • Nombre de joueurs et joueuses : 3 à 4 (tourne mieux à 4)
  • Âge conseillé : dès 12 ans (bonne estimation)
  • Durée : 90 minutes
  • Thème : Écologie, énergie
  • Mécaniques principales : Programmation, Combinaison, Placement d’ouvriers. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.


Rejoignez notre communauté :

Rejoignez notre chaîne WhatsApp


Depuis 2007, votre fidélité a façonné notre blog sur les jeux. Pour rendre votre expérience de lecture toujours plus agréable, nous avons choisi un espace sans publicité, nous entretenons toutefois des relations d’affiliation avec Philibert et Play-in, nous touchons une petite commission lorsque vous achetez un jeu depuis notre site. Notre indépendance se nourrit de votre soutien, et chaque contribution, petite ou grande, fait une réelle différence.

En donnant via Tipee, vous nous aidez à enrichir notre contenu et à partager notre passion pour les jeux de société. Votre soutien nous permet de continuer cette belle aventure ensemble. Merci pour votre générosité et pour faire partie de notre communauté dédiée aux jeux, sous toutes ses formes. Ensemble, continuons à explorer l’univers ludique !

Soutenez Gus&Co sur Tipeee

L’article Catan : Énergies, de la braise à la brise est apparu en premier sur Gus & Co.