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Games Workshop fait trembler la City de Londres ! L’histoire d’une entreprise de passionnés devenue une success story boursière.
Article écrit par Loïc. Breton d’origine et exilé depuis peu en Suisse (pour son chocolat, surtout), Loïc vit et respire jeux de société. Il est toujours prêt à sortir cartes et plateaux pour s’amuser et partager sa passion débordante. Joueur dans l’âme, sa devise est « Une petite partie, entre deux arrêts de bus ? ».
Games Workshop fait son entrée triomphale au FTSE 100
En bref :
- Games Workshop, entreprise de figurines créée en 1975, s’apprête à intégrer le prestigieux FTSE 100 avec une valorisation de 4,6 milliards de livres.
- L’action a bondi de 43% depuis début 2024, portée par le succès de Warhammer et des accords prometteurs avec Amazon.
- Cette success story britannique démontre la montée en puissance de l’industrie du gaming dans l’économie traditionnelle.
Dans les couloirs feutrés de la Bourse de Londres, une révolution silencieuse est en marche, menée par des Space Marines en plastique.
Truc. De. Ouf. Notre bien-aimé Games Workshop, ce magicien des figurines qui nous fait rêver depuis près d’un demi-siècle, s’apprête à rejoindre le gratin de la Bourse de Londres. Mais oui.
Imaginez un peu le chemin parcouru : une petite entreprise née dans un coin de Londres en 1975, qui commençait modestement par envoyer des jeux de rôle par la poste, et qui aujourd’hui pèse la bagatelle de 4,6 milliards de livres sterling, soit plus de 5,5 milliards d’euros ! C’est comme si nos adorables Space Marines (ces soldats du futur en armure massive, pour nos amis moins familiers) avaient réussi à conquérir la Tour de Londres elle-même. Sacré parcours !
Comment Games Workshop est devenu plus rentable que Google
Et côté Bourse, c’est du (pur) délire : depuis le début de 2024, l’action s’est envolée de 43% – de quoi faire pâlir même les traders les plus aguerris ! Pour vous donner une idée, c’est comme si votre collection de figurines avait quadruplé de valeur depuis 2019. Et croyez-moi, on en connaît qui aimeraient bien avoir fait ce placement ! 
Graphique du Financial Times
Les chiffres qui donnent le tournis
Sortez vos calculettes, car les chiffres sont vraiment ouf ! Au premier semestre 2024, Games Workshop prévoit de générer plus de 260 millions de livres sterling de revenus, une belle progression par rapport aux 235,6 millions de l’année précédente. Et les bénéfices ? Ils devraient atteindre la coquette somme de 120 millions de livres avant impôts, contre 96,1 millions l’an dernier. De quoi faire scintiller les yeux des investisseurs les plus blasés !
Mais le véritable coup de maître, c’est le succès phénoménal du jeu vidéo « Space Marine 2« . Tenez-vous bien : plus de 4,5 millions d’exemplaires vendus à la mi-octobre ! Ce carton vidéoludique a propulsé les revenus de licence à des sommets vertigineux : 30 millions de livres pour ce semestre, soit plus du double des 13 millions de l’année précédente. Pas étonnant que l’action ait bondi de 36% depuis le début de l’année !
Les bienfaits (surprenants) de Warhammer 40k sur notre cerveau
La recette secrète du succès
Mais comment expliquer cette réussite phénoménale ? C’est simple : Games Workshop a créé bien plus qu’une entreprise – ils ont donné vie à tout un univers ! Leur franchise phare, Warhammer (imaginez un peu « Le Seigneur des Anneaux » qui rencontre « Star Wars » sur un plateau de jeu), c’est comme un bon bordeaux qui se bonifie avec l’âge.
Et maintenant, tenez-vous bien : ils viennent de signer avec Amazon pour créer une série ! Nos petites figurines vont passer de la table de jeu au petit écran.
Les chiffres sont plus impressionnants qu’une armée de Titans :
- Les bénéfices avant impôts (ce qu’on appelle le « profit » chez nos amis de la City) ont bondi de 25% à 120 millions de livres sterling pour le dernier semestre
- Les revenus des licences (l’argent gagné en prêtant leurs super univers à d’autres) explosent à 30 millions de livres
- La communauté mondiale ne cesse de grandir, comme une bonne pâte à pain !
Warhammer x Amazon : Bientôt le blockbuster intergalactique !
Games Workshop : L’art de la guerre (et des affaires)
Parlons stratégie ! Comme dans une partie de Warhammer bien menée, Games Workshop a déployé un plan de bataille imparable :
- Une qualité de production
- Des univers riches
- Une diversification intelligente
- Une communauté fidèle
Et oui, leurs produits ne sont pas donnés (52,50£ pour 10 Chevaliers du Chaos, quand même !), mais comme disait ma grand-mère : « On n’a rien sans rien ! » D’ailleurs, certains malins les ont surnommés « l’héroïne des passionnés de la classe moyenne » – mais quelle… délicieuse addiction ! Mais chère.
Votre expérience avec Warhammer ?- A) Je suis un joueur actif (j'ai joué dans les 3 derniers mois)
- B) Je suis un collectionneur/peintre mais je joue peu
- C) J'ai déjà joué mais j'ai arrêté
- D) Je connais mais je n'ai jamais joué
- E) C'est quoi Warhammer ?
Le FTSE 100 : La nouvelle frontière
L’entrée dans le FTSE 100 (le club très select des 100 plus grandes entreprises cotées à Londres), c’est un peu comme gagner le championnat du monde des jeux de figurines ! Pour vous donner une idée, c’est plus prestigieux que de trouver une fig rare dans un vide-grenier. Cette valorisation nous place au-dessus de nombreuses entreprises traditionnelles du FTSE 250, ces géants d’hier qui n’ont pas su voir venir la révolution ludique !
Cette success story à la sauce britannique, c’est la victoire de tous les passionnés qui ont un jour rêvé devant une vitrine de Games Workshop. C’est la preuve que même dans notre monde ultra-connecté, il y a encore de la place pour la magie des figurines qu’on peut tenir dans ses mains.
Games Workshop prouve qu’on peut conquérir la City avec une armée de figurines… à condition de savoir bien les peindre !
Petit lexique pour nos amis néophytes :
- Space Marines : Les super-soldats emblématiques de l’univers Warhammer 40,000
- FTSE 100 : L’indice des 100 plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Londres
- Chevaliers du Chaos : Des guerriers maléfiques montés sur d’impressionnants destriers (et qui coûtent un bras et trois reins !)
Source :
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L’article Games Workshop réjoint le club très select du FTSE 100 est apparu en premier sur Gus & Co.
