🧱 LEGO + jeu de société = Monkey Palace ! Test détaillé par une famille : points forts, défauts et conseils pour profiter au maximum.


Article écrit par Amélie. Passionnée de jeux de société. A commencé à jouer à des jeux de société à l’âge de 1 année, environ, et n’a jamais cessé depuis. Kiffe les jeux de plateau, coopératifs, narratifs et d’autres qui finissent aussi en « tif ». Adore partager sa passion et aider les autres à découvrir les top et éviter les flop.

Amélie

Monkey Palace

Monkey Palace

⚠ Avertissement : Dans un souci de transparence envers notre communauté, nous tenons à préciser que cet article reflète notre opinion personnelle sur le jeu. Nous n’avons reçu aucune contrepartie de la part de l’éditeur du jeu. Nous avons acquis et testé le jeu de façon indépendante, sans lien commercial avec son éditeur. Les avis présentés ici représentent notre analyse honnête et impartiale du jeu, basée sur notre propre expérience.


En bref :

  • Monkey Palace réussit l’alliance entre LEGO et jeu de société en proposant une expérience familiale originale mais imparfaite
  • Le jeu brille par son matériel de qualité et ses mécaniques innovantes, mais souffre de temps morts à 4
  • Une note de 4/5 pour cette première collaboration LEGO-Asmodee qui pose de solides fondations pour l’avenir

Mes enfants m’ont souvent reproché de passer plus de temps qu’eux sur leurs LEGO, mais cette fois, j’ai une excellente excuse : tester Monkey Palace.

En tant que maman passionnée de jeux de société et chroniqueuse ludique depuis plus de dix ans (et un peu moins sur Gus&Co), je suis toujours à la recherche de pépites qui peuvent réunir toute la famille autour de la table. Quand j’ai appris la collaboration entre LEGO et Asmodee, j’avoue avoir été partagée entre excitation et scepticisme. Mes enfants de 7 et 9 ans sont des fans inconditionnels des briques danoises, mais réussir à créer un véritable jeu de société avec des LEGO ? Le défi semblait de taille.

Et pourtant, cette alliance stratégique entre deux géants de l’industrie du divertissement, officialisée en août 2024, allait nous réserver de belles surprises.

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Plus qu’un jeu, un phénomène social : l’essor des kidultes

Il faut dire que le timing est parfait. Nous vivons une époque où les frontières entre jeux « pour enfants » et jeux « pour adultes » s’estompent progressivement. Le phénomène « kidulte » prend de l’ampleur, et je m’y reconnais parfaitement. Qui n’a jamais ressenti ce plaisir coupable en « empruntant » les LEGO des enfants pour construire quelques minutes… ou quelques heures ? Ce marché représente aujourd’hui près de 30% du secteur du jouet, pour un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros. Des chiffres qui prouvent que nous sommes nombreux et nombreuses à assumer notre âme d’enfant !

Les motivations sont diverses. Pour certains, c’est une quête de nostalgie, un retour aux plaisirs simples de l’enfance. Pour d’autres, comme moi, c’est l’occasion de partager des moments précieux avec nos enfants autour d’une passion commune. Dans notre monde anxiogène, ces moments de jeu deviennent de véritables parenthèses enchantées.

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Premier contact : l’effet « waouh » du matériel

La première ouverture de la boîte restera un moment mémorable. « Mam, c’est comme un set LEGO mais en mieux ! » s’est exclamé mon plus jeune. Une baseplate 32×32, des arches colorées, des briques soigneusement sélectionnées… le matériel est immédiatement reconnaissable et attirant. Même mon mari, pourtant plus attiré par les jeux experts type Terraforming Mars, n’a pas pu s’empêcher de manipuler les pièces avec curiosité.

La qualité LEGO est au rendez-vous, bien sûr, mais ce qui impressionne surtout, c’est la réflexion derrière chaque composant. Les arches, pièces maîtresses du jeu, sont à la fois esthétiques et fonctionnelles. Les décorations apportent une touche de couleur qui aide à la lisibilité du jeu. Tout a été pensé pour servir à la fois le plaisir des yeux et la mécanique ludique.

Monkey Palace matos

Dans la peau d’un singe

La première lecture des règles peut sembler intimidante, surtout en famille. Mon aîné de 9 ans a froncé les sourcils devant le livret, mais la beauté de Monkey Palace réside dans son apprentissage progressif. Le jeu se décompose en huit étapes par tour, que nous avons découvertes une à une lors de nos premières parties.

Tout commence par la construction d’un escalier. « C’est comme construire un chemin qui monte tout le temps », a simplement expliqué mon plus jeune à sa façon. Et il a parfaitement raison ! Chaque joueur et joueuse utilise ses pièces pour créer une structure ascendante qui doit se connecter à l’existant. Les règles sont logiques : pas de descente possible, tout doit être bien supporté, et on ne peut pas utiliser les deux plots centraux d’une arche précédente. Les enfants ont particulièrement apprécié la possibilité de faire des virages à 90 degrés, qui ouvre de nombreuses possibilités créatives.

La mécanique des crédits singe, cœur économique du jeu, s’est révélée étonnamment intuitive même pour les plus jeunes. Chaque arche utilisée rapporte un crédit, avec un bonus si votre décoration est la plus haute de sa couleur. « C’est comme de l’argent de singe pour acheter des cartes ! » s’amuse régulièrement mon fils de 7 ans.

La gestion des cartes ajoute une profondeur stratégique qui grandit avec l’expérience des joueurs. Au début, nous nous contentions de prendre les cartes les moins chères, mais rapidement, les enfants ont commencé à comprendre l’importance des revenus récurrents. Voir mon aîné planifier ses achats de cartes plusieurs tours à l’avance est un véritable plaisir parental !

Construction collective

Ce qui fait la magie de Monkey Palace, c’est cette construction collaborative d’un palais unique. Contrairement à nos sessions LEGO habituelles où chacun construit dans son coin, ici, nous créons ensemble. Les escaliers s’entremêlent, se complètent, et parfois se gênent (pour notre plus grand amusement). J’ai vu mes enfants développer une véritable réflexion spatiale, cherchant le meilleur angle pour placer leurs constructions.

Chaque partie raconte une histoire différente. Un soir, mon plus jeune a réussi à construire un escalier si malinou qu’il a fait le tour complet du plateau. « C’est l’escalier infini ! » a-t-il proclamé fièrement. C’était presque du… MC Escher. Ces moments de créativité et de surprise font le sel du jeu.

Notre chroniqueur Super Canard en a fait une chouette vidéo. Même s’il se plante (oui c’est le cas de le dire, parce que… jungle) en disant que c’est le tout premier jeu de société LEGO. Pour ça, il sera exclu de la soirée raclette de fin d’année de la rédac. Oui on est comme ça sur Gus&Co, on ne badine pas avec la vérité (et le fromage fondu).

@supercanardoff

Découvrons le premier jeu de société Lego ! #lego #jds #jeu #jouet #construction #monkeypalace @LEGO

♬ son original – SuperCanard™

Des variantes qui font grandir le jeu… et les joueurs !

Si vous êtes comme moi, vous craignez toujours que vos jeux familiaux ne finissent par tourner en rond. Eh bien, bonne nouvelle : les auteurs de Monkey Palace ont pensé à tout ! Mon petit dernier dit que c’est comme avoir plusieurs jeux en un, et pour une fois, il n’exagère pas.

D’abord, les plateaux de départ. Des sortes de matrices qui se posent sur la grande plaque LEGO. On en a quatre différents, et croyez-moi, ce n’est pas juste pour faire joli ! Au début, on a commencé avec le plus simple – parfait pour nos premières parties en famille. Mes enfants ont pu construire presque partout sans trop se prendre la tête. Mais quand on est passés aux plateaux suivants, j’ai vu leurs petits cerveaux commencer à chauffer : « Mam, je peux pas construire ici ? » « Non mon chéri, c’est une zone recouverte, donc on ne peut pas poser de briques… » « Ah, alors je vais devoir être plus malin ! » Ces contraintes progressives ont naturellement accompagné leur apprentissage du jeu.

Et puis il y a nos deux amis animaux qui ont fait sensation à la maison. Le papillon est devenu la star de nos parties – mon aîné adore le faire voyager d’une décoration à l’autre pour grappiller des points bonus. Quant à la grenouille, elle nous a offert nos plus beaux moments de réflexion en famille. « Si je la prends, j’aurai plus de pièces, mais je vais perdre des points à la fin… » J’ai vu mon plus jeune peser le pour et le contre pendant de longues minutes avant de prendre sa décision. Une vraie leçon de stratégie !

Ce que j’apprécie particulièrement, c’est qu’on peut adapter la complexité à notre humeur et aux joueurs et joueuses présentes. Un dimanche tranquille en famille ? On reste sur le basique. Une soirée où papy veut nous montrer qu’il a encore toute sa tête ? On sort tous les modules ! Même mon mari, pourtant amateur de jeux complexes, a dû reconnaître que ces variantes donnaient du fil à retordre.

Un conseil de maman joueuse : introduisez les modules progressivement. Commencez par le plateau de base, puis ajoutez le papillon quand les enfants maîtrisent bien les règles. La grenouille et les plateaux plus complexes viendront naturellement quand tout le monde sera prêt. C’est comme les légumes : il faut y aller doucement pour que tout le monde apprécie ! Croyez-en une maman qui se bat (tous les jours) pour faire apprécier le brocoli à son fils de sept ans. Honnêtement, ces variantes font très… gadget et accessoires, jusqu’à ce qu’on les essaie. Les essayer c’est les adopter, comme on dit.

Une jungle de briques

Au fil de la partie, notre table se transforme en véritable jungle architecturale. Les escaliers s’entrecroisent, les arches s’empilent, et ce qui était au départ une base plate et dégagée devient progressivement un labyrinthe tridimensionnel de malade ! Pour les néophytes, cette prolifération de briques peut sembler chaotique. Alors oui, au fur et à mesure que les briques s’empilent, ON NE VOIT PLUS RIEN ! Mais c’est là que réside une grande partie du plaisir.

Mon mari a développé une technique particulière : il tourne systématiquement autour de la table avant chaque construction, analysant la structure sous tous les angles. « C’est comme un puzzle en 3D », dit-il. Les enfants, eux, ont une approche plus instinctive, mais non moins efficace. Ils repèrent souvent des possibilités de construction que nous, adultes, n’avions pas vues. Tout simplement en tournant le plateau dans tous les sens. Comme les briques sont bien accrochées, rien ne bouge, rien ne tombe (à peu près).

À combien y jouer ? La quadrature du cercle

Après de nombreuses parties en famille et entre amis, nous avons constaté que Monkey Palace est particulièrement top à trois. À quatre, le jeu peut souffrir du syndrome du « jeu vaisselle » – ces moments où vous avez le temps de faire toute la vaisselle entre deux tours. Mon plus jeune commence alors à s’agiter, et même les plus patients trouvent le temps long.

À trois, en revanche, le rythme est parfait. Le temps d’attente reste raisonnable, la structure évolue de manière lisible, et chacun peut élaborer une véritable stratégie. C’est aussi le nombre idéal pour maintenir un équilibre entre interaction et contrôle sur ses plans.

La partie à deux reste agréable, particulièrement pour apprendre le jeu. J’ai passé plusieurs soirées en tête-à-tête avec chacun de mes enfants, des moments précieux qui ont permis d’approfondir les mécaniques tout en partageant des moments complices. Mais tension et construction sont moins… prenants à deux.

Entre marketing vert et défis écologiques

En tant que parent, je ne peux m’empêcher de m’interroger sur l’aspect environnemental des jouets. LEGO fait face à des défis majeurs : la fabrication d’un kilo de briques nécessite actuellement deux kilos de pétrole. L’entreprise s’est fixé des objectifs ambitieux pour 2026 et 2032, mais le chemin est encore long.

Dans ce contexte, Monkey Palace propose une approche intéressante : donner une utilisation durable aux briques LEGO. Au lieu d’être assemblées une fois puis rangées, elles deviennent des pièces de jeu réutilisables à l’infini. Oui, mes enfants m’ont demandé de « juste » construire des structures sur la plaque une fois la partie finie. Une façon de maximiser leur durée de vie qui fait sens.

LEGO se met (bientôt) au vert

L’effet boule de neige : quand les singes font leur marché

En tant que maman joueuse, j’ai vu mes enfants découvrir (parfois douloureusement) l’une des mécaniques centrales de Monkey Palace : l’engine-building, ou la construction de moteur pour les non-initiés. Mon aîné l’a parfaitement résumé lors d’une partie : « Mais c’est pas juste, plus ils ont réussi à acheter des cartes balèzes, plus ils reçoivent de pièces, et plus ils peuvent construire haut ! »

L’Engine-Building : Libérez votre architecte intérieur

Et il a raison ! Les premiers tours sont cruciaux. Pendant que certains joueurs accumulent des revenus confortables de deux ou trois pièces par tour, d’autres peuvent se retrouver à patauger avec une maigre brique de revenu (plus leur plateau perso). C’est un peu comme si, dans une course de voitures, certains pilotes avaient un moteur de Formule 1 pendant que d’autres pédalaient sur un vélo (pas) (lol). J’ai vu mon plus jeune se décourager après deux tours difficiles, voyant son grand frère construire des escaliers de plus en plus impressionnants.

Heureusement, les auteurs ont prévu un système de rattrapage plutôt malin. Les cartes qui coûtent le plus de crédits singe (5-6) rapportent très peu de pièces, voire aucune. Mais offrent en revanche beaucoup de points banane. C’est comme si notre cycliste pouvait soudain prendre un raccourci ! Une fois qu’un joueur ou une joueuse a construit son « moteur » de production de pièces, elle doit faire un choix stratégique : continuer à améliorer sa production ou commencer à accumuler des points.

Cette mécanique crée un timing délicat à gérer. Mon mari, grand amateur de jeux experts, a appris à ses dépens qu’on ne peut pas rester éternellement dans la course aux pièces. Pendant qu’il optimisait ses revenus, je collectais tranquillement des cartes à forte valeur en points. Résultat ? Une victoire surprise qui a remis en question sa stratégie du « toujours plus » ! Ici, dans le cas de Monkey Palace, c’est plutôt « toujours plus haut ».

Les enfants ont vite compris cette subtilité, développant leurs propres approches. Mon aîné aime construire un moteur modeste mais efficace avant de basculer rapidement vers les points, tandis que son frère préfère prendre des risques avec des constructions ambitieuses pour les bonus de hauteur. Ces différentes stratégies viables rendent chaque partie unique et maintiennent l’intérêt même après plusieurs sessions.

Petit conseil de maman stratège : si vous voyez que vous prenez du retard dans la course aux briques, ne vous acharnez pas ! Visez plutôt les cartes qui rapportent beaucoup de points. J’ai gagné plusieurs parties en jouant les outsiders, prouvant qu’il n’y a pas qu’une seule voie vers la victoire dans ce palais simiesque.

Quel type de jeu LEGO aimeriez-vous voir sortir en priorité ?
  • 🏰 Un Dungeon Crawler où l'on construit le donjon en avançant
  • 🌆 Un jeu 4X/Civilisation avec des villes qui s'élèvent physiquement
  • 🏎 Un jeu de course où l'on construit sa piste en temps réel
  • 🔐 Un jeu d'escape game avec des mécanismes LEGO à manipuler
  • ⚓ Un jeu de bataille navale où les bateaux sont personnalisables
  • 🎭 Un JDR avec des décors modulables et évolutifs
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Monkey Palace, verdict

Un point essentiel avant notre verdict final : ne vous méprenez pas sur Monkey Palace. Il ne s’agit pas d’un énième set LEGO avec quelques règles jetées à la va-vite, mais d’un véritable jeu de société qui exploite intelligemment les mécaniques modernes. L’engine-building, la gestion de ressources briques, la construction tactique… tout est parfaitement intégré pour créer une expérience ludique cohérente. À la différence des précédentes tentatives de LEGO dans le monde du jeu (souvenez-vous des jeux Reiner Knizia), nous avons ici un vrai jeu qui tient la route.

D’ailleurs, cette collaboration entre LEGO et Asmodee ouvre des perspectives passionnantes. Qui n’aimerait pas voir un dungeon crawler où l’on construirait les salles au fur et à mesure de l’exploration ? Ou un jeu de civilisation où nos cités s’élèveraient physiquement sur le plateau ? Les possibilités sont infinies, et cette première réalisation, malgré ses défauts, pose des fondations solides pour l’avenir du jeu de société LEGO.

Dans la nuit noire et obscure : Les 10 meilleurs dungeon crawlers

Au final, ce Monkey Palace est un jeu prometteur mais pas parfait.

Après plusieurs semaines à voir ma table de salon disparaître sous une jungle de briques multicolores (et à marcher sur quelques pièces égarées en pleine nuit – aïe !), l’heure du verdict a sonné pour Monkey Palace. Comme dirait mon plus jeune : « C’est comme si on mélangeait une boîte de LEGO avec un jeu de société, mais parfois ça fait des nœuds dans la tête ! »

Monkey Palace s’impose comme une belle réussite, sans pour autant atteindre la perfection. Si le jeu se démarque par son originalité et sa capacité à réunir les générations, quelques points noirs viennent ternir le tableau.

D’abord, la question du rythme. À quatre, les temps morts deviennent vraiment problématiques, surtout avec des enfants. Le plateau qui change radicalement entre deux tours rend la planification presque impossible, transformant parfois les parties en séances d’improvisation pure. C’est d’autant plus dommage que le jeu trouve un équilibre parfait à trois.

Ensuite, l’apprentissage des règles demande un réel investissement. Le livret manque cruellement d’exemples visuels, et les premières parties peuvent être déroutantes. Une fois les mécaniques assimilées, le jeu devient fluide, mais ce cap initial peut rebuter certaines familles.

Enfin, la question de la rejouabilité se pose. Certes, chaque palais construit est unique, mais les stratégies tendent à se répéter. Les variantes proposées (papillon et grenouille) ajoutent de la diversité, mais n’apportent pas de renouvellement profond à l’expérience.

Une belle surprise qui mérite sa place dans votre ludothèque, sans pour autant révolutionner le genre. Monkey Palace propose une expérience familiale solide et originale, mais qui laisse entrevoir quelques imperfections dans sa mécanique.

On a aimé :

  • La construction collaborative (même si papa prend toujours trop de temps à réfléchir. Oui, ça balance)
  • Les moments « eurêka » quand on trouve LA solution impossible
  • Un vrai jeu de société LEGO
  • Les fous rires quand le palais ressemble plus à une œuvre d’art moderne qu’à un château
  • Ces instants magiques où même les ados lâchent leur téléphone
  • Les discussions stratégiques qui finissent en « Ah, mais si j’avais su ! »

On a moins aimé :

  • Les temps d’attente à quatre (j’ai eu le temps de faire trois lessives pendant une partie)
  • Un livret de règles qui aurait besoin d’un architecte
  • La difficulté de planification (ou comment vos plans parfaits deviennent parfaitement inutiles)
  • L’espace sur la table (adieu, dîner en famille)
  • Les pièces qui jouent à cache-cache sous les meubles

C’est pour vous si…

  • Vous avez toujours rêvé d’être architecte (mais en plus fun)
  • Votre famille aime les défis communs (et les disputes amicales)
  • Vous avez une table extensible (croyez-moi, ça aide)
  • Les casse-têtes spatiaux vous font sourire
  • Vous n’êtes pas allergique aux « encore une dernière partie ! »

Ce n’est pas pour vous si…

  • Votre patience a des limites (très) strictes
  • Vous détestez réorganiser votre salon pour jouer
  • Le mot « spatial » vous donne des frissons
  • Vous préférez les parties éclair
  • Votre chat aime faire tomber les choses (vraiment pas recommandé)
Monkey Palace visuel

Le mot de la fin : Monkey Palace est comme ces bonnes séries qui manquent d’un petit quelque chose pour devenir cultes. Un très bon moment ludique qui aurait peut-être mérité quelques mois de développement supplémentaires pour atteindre l’excellence.

Article rédigé par une maman passionnée de jeux, dont la table de salon disparaît régulièrement sous les constructions LEGO et les plateaux de jeu. Testée et approuvée par toute la famille, avec ses qualités et ses défauts !

Très bon !

⭐⭐⭐⭐

Note : 4 sur 5. Monkey Palace chez Philibert Monkey Palace chez Play-in


  • Label Dé Vert : Non. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
  • Création : David Gordon, Tin Aung Myaing (TAM)
  • Illustrations : AMEET, Matthieu Martin
  • Édition : Asmodee
  • Nombre de joueurs et joueuses : 2 – 4 (idéal à 3)
  • Âge conseillé : Dès 10 ans (voire 7-8 ans. Testé à 7 ans avec mon cadet, et c’est possible)
  • Durée : 30-45 minutes
  • Thème : Jungle, architecture
  • Mécaniques principales : Construction, engine-building. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.

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