Sankoré : Plus qu’un jeu, une épopée ! Gérez ressources, étudiants et prestige dans ce jeu exigeant mais palpitant !
PEF, alias Pierre-François pour les intimes. Maître incontesté des jeux de société qui durent une éternité. PEF s’est lancé dans les jeux de stratégie complexes dès qu’il a pu tenir un dé dans ses mains. Ses préférés sont ceux qui nécessitent de bâtir des empires et de comploter contre ses adversaires tout en sirotant une tisane. Devise : « Si le jeu dure moins de deux heures, c’est une pause-café ! »
Sankoré
Avertissement : Pour faire écho à notre article sur le marketing d’influence dans le jeu de société, et dans le cadre d’une démarche de transparence, nous tenons à vous informer que ce jeu nous a été offert par l’éditeur. Notre avis reste toutefois impartial et sincère. Nous vous exposons ici les qualités et les défauts du jeu.
En bref :
- Sankoré : un Eurogame exigeant pour un voyage immersif au cœur de l’université de Tombouctou du XIVe siècle.
- Mécaniques riches : interconnexion des disciplines et système de score unique au menu.
- Une belle édition française signée Super Meeple, mais attention à la courbe d’apprentissage !
Il existe un jeu capable de vous transporter au XIVe siècle, au cœur d’un empire oublié, pour y bâtir un royaume de savoir… Ce jeu, c’est Sankoré.
Créé par Fabio Lopiano et Mandela Fernandez-Grandon, ce « Eurogame », nous met au défi de gérer la prestigieuse Université de Sankoré, un véritable joyau de la civilisation malienne.
Dès l’ouverture de la boîte, j’ai été happé par l’univers visuel créé par Ian O’Toole, avec ses couleurs chaudes et ses motifs évocateurs. Miam ! Mais au-delà de l’esthétique, c’est la promesse d’une épopée intellectuelle qui m’a bien plu. Vous me connaissez, je kiffe les gros jeux (coucou Civolution et Black Forest), et je dois bien avouer que je n’ai pas été déçu par celui-ci !
Et cerise sur le gâteau, hasard des calendriers des coïncidences parce qu’on en parlait pas plus tard qu’hier sur leur futur, c’est Super Meeple, l’éditeur parisien que l’on connaît bien pour ses jeux costauds et ambitieux, qui nous propose la version française de ce petit bijou. Dans cet article, je vous emmène avec moi à la découverte de Sankoré, en disséquant ses mécaniques, en explorant ses subtilités et en partageant mon ressenti, avec passion, et honnêteté.
Super Meeple secoue la distribution de jeux
Alors oui, on a reçu le jeu de l’éditeur, visiblement arrosés comme de nombreux autres influenceurs, au vu du mur Facebook de l’éditeur bardé de retours (dythirambiques) de Sankoré. Mais ce n’est pas pour autant qu’on doit perdre de notre indépendance. On se doit de se montrer sérieux. On vous le doit ! Et honnêtes. Vous nous connaissez. Si c’est de la bouse on le dira (Spoiler : non, rassurez-vous, Sankoré n’en est pas une. Loin de là !) Allez, c’est parti.
Des mécaniques corsées comme un ristretto
Sankoré n’est pas un jeu qui se laisse apprivoiser facilement. Je me souviens encore de mes premières parties, un peu dérouté par la complexité des règles. 24 pages, quand même. OK, tout le monde n’adore pas passer des heures à lire un livret épais comme un dico pour enfin comprendre qu’on a mal joué les trois premiers tours. Clairement pas un jeu pour ceux qui recherchent du fun ludique immédiat. Mais croyez-moi, la persévérance en vaut la chandelle !
On commence par installer le plateau principal, une représentation vibrante et vivante de Tombouctou et de sa fameuse université (oui, comme dans le jeu Alma Mater de 2021, qui raconte les débuts de l’université), entourée de zones dédiées à quatre disciplines : la théologie, le droit, les mathématiques et l’astronomie. Chaque joueureuse reçoit un plateau perso pour son école, des jetons pour les étudiants, les précieux livres et le prestige tant convoité.
Avant de détailler le déroulement d’une partie, il faut savoir que Sankoré est un jeu qui mélange habilement plusieurs mécaniques : placement d’ouvriers, actions et gestion de ressources. Publié initialement par Osprey Games, puis localisé par Super Meeple, Sankoré nous plonge dans un univers historique riche et passionnant.
Un système d’actions ingénieux mais exigeant
Le jeu se déroule en tours successifs, où nous devons choisir judicieusement deux actions différentes parmi cinq possibles :
- Accueillir de nouveaux étudiants : On sélectionne des étudiants, représentés par des meeples colorés, et on les place sur notre plateau individuel. Ces étudiants, spécialisés dans différentes disciplines, seront ensuite utilisés pour effectuer des actions sur le plateau principal, à la manière d’ouvriers.
- Préparer un cours : On choisit l’emplacement sur le plateau principal où nos étudiants iront étudier. C’est une action de placement cruciale qui influencera les tours suivants.
- Donner un cours : C’est ici que la magie opère ! En plaçant nos étudiants sur les emplacements choisis, on active des actions spécifiques à chaque discipline. Cela nous permet de collecter des ressources (le sel, l’or et les livres, si précieux !), de gagner du prestige et d’influencer le cours du jeu.
- Obtenir (et échanger) des faveurs : On peut acquérir des jetons de faveur auprès de l’Empereur Mansa Moussa. Ces faveurs offrent divers bonus et avantages, un atout non négligeable pour prendre l’ascendant sur nos adversaires.
- Diplômer un étudiant : Action cruciale pour marquer des points en fin de partie, diplômer un étudiant peut aussi déclencher des capacités spéciales. Un bon timing est essentiel pour optimiser cette action.
Chaque action est importante, mais c’est l’action « donner un cours » qui est au cœur du jeu. Et c’est là que la gestion des ressources prend tout son sens. Il existe une boucle de dépendance entre les ressources : les actions dans la zone de théologie rapportent des livres, les livres peuvent être dépensés dans la zone de mathématiques pour obtenir de l’or, et l’or peut être dépensé dans la zone de droit pour obtenir du sel, qui est ensuite utilisé dans la zone d’astronomie. Vous suivez ?
Le système de points d’action et cette limitation à deux actions par tour nous force à faire des choix, parfois déchirants. J’ai souvent ressenti cette frustration de manquer d’une seule action pour réaliser mes plans ambitieux ! Mais c’est aussi ce qui rend le jeu si tendu et si gratifiant. Chaque décision doit être mûrement réfléchie, anticipée, car les opportunités manquées peuvent coûter cher.
Actions et récompenses, un aperçu des disciplines
Chaque discipline offre des actions et des récompenses spécifiques. Et le système de score est particulièrement inventif : la valeur des connaissances est liée au prestige des disciplines, un prestige qui fluctue dynamiquement au gré des actions. C’est une idée plutôt fun, qui reflète l’effervescence intellectuelle de l’époque, mais qui peut aussi rendre la fin de partie un peu opaque et imprévisible. On se retrouve parfois à la merci des actions des autres, un changement soudain dans le prestige d’une discipline pouvant bouleverser complètement la donne. C’est un aspect du jeu qui peut diviser : certains y verront une récompense pour la flexibilité et la prévoyance, d’autres une punition pour ceux qui manquent d’adaptabilité.
Le score final dépend du prestige accumulé, représenté par de petites étoiles en bois. On gagne du prestige de plusieurs manières : contrôle de zones sur le plateau, progression sur les pistes de chaque discipline, diplomation des étudiants et contrôle des zones au sein même de la madrasa.
Mais attention, la valeur de chaque jeton de prestige n’est pas fixe ! Elle est déterminée par les livres présents dans la bibliothèque de Sankoré. Chaque étagère est évaluée séparément : la couleur de livre la plus présente rapporte deux points par jeton de prestige associé, et la deuxième couleur un point. Et en cas d’égalité en fin de partie, c’est la couleur qui a réussi à placer tous ses livres en premier qui l’emporte !
Un système original qui ajoute une couche de stratégie supplémentaire, car il faut non seulement accumuler du prestige, mais aussi influencer la valeur de ce prestige en plaçant judicieusement ses livres.
L’interconnexion des disciplines, le cœur battant de Sankoré
L’un des aspects que j’admire le plus dans Sankoré, c’est la manière dont les différentes disciplines sont interconnectées. On ne peut pas se contenter de se spécialiser dans un seul domaine, il faut jongler avec les quatre pour optimiser son développement.
Par exemple, les actions dans le domaine de la théologie permettent d’acquérir des livres, indispensables pour progresser en mathématiques et obtenir de l’or. Cet or devient ensuite crucial pour financer des expéditions astronomiques, qui rapportent du sel, une ressource précieuse pour les théologiens. Ce cycle vertueux crée une dynamique puissante et nous oblige à penser globalement, à tisser des liens entre les disciplines, à l’image des savants de l’époque.
Mansa Moussa : l’âme de Tombouctou et l’inspiration de Sankoré
Avant d’aller plus loin, il me semble essentiel de nous arrêter un instant sur la figure tutélaire qui plane au-dessus de Sankoré : Mansa Moussa. Cet empereur du Mali du XIVe siècle n’est pas qu’un simple nom dans un jeu de société, c’est un personnage historique d’une importance capitale, dont l’influence a façonné le destin de Tombouctou et de son université.
Mansa Moussa, dont le nom signifie « Roi des Rois », est souvent considéré comme l’homme le plus riche de tous les temps. Oui, bien avant Elon Musk. Son pèlerinage à La Mecque en 1324, accompagné d’une caravane fastueuse chargée d’or, a marqué les esprits et révélé au monde la splendeur de l’Empire du Mali.
Mais au-delà de sa richesse légendaire, Mansa Moussa était un souverain éclairé, un mécène des arts et des sciences, qui a fait de Tombouctou un centre intellectuel et culturel majeur du monde islamique. C’est sous son règne que l’Université de Sankoré a connu son âge d’or, attirant des érudits venus des quatre coins du monde. On y enseignait la théologie, le droit, la grammaire, la rhétorique, mais aussi les mathématiques, l’astronomie, la médecine et l’histoire. Imaginez un peu l’effervescence intellectuelle qui devait régner dans les cours de l’université, les débats passionnés entre savants, la soif de connaissance qui animait les étudiants !
Sankoré, le jeu, capture l’essence de cette période faste. En nous plaçant à la tête d’écoles au sein de l’université, nous devenons les héritiers de l’œuvre de Mansa Moussa. Chaque action que nous entreprenons, chaque étudiant que nous formons, chaque livre que nous ajoutons à la bibliothèque contribue à perpétuer l’héritage de ce grand empereur et à faire rayonner le savoir à travers le monde.
En jouant à Sankoré, on ne se contente pas de déplacer des meeples et de collecter des ressources, on participe à une grande aventure humaine, celle de la transmission du savoir et de l’épanouissement intellectuel. Et c’est cette dimension historique, plus ou moins (disons plutôt… moins, mais j’y reviendrai justement plus bas) retranscrite par le jeu, qui lui confère une profondeur et une résonance toute particulière.
Un thème immersif, mais… parfois distant
Sankoré nous promet une immersion dans l’effervescence intellectuelle de Tombouctou, et il faut reconnaître que l’ambition est louable. Les illustrations sont franchement magnifiques, le matos quali (j’adore la sensation des pièces en bois dans la main !), et l’on sent une réelle volonté de retranscrire l’atmosphère de cette époque. On se prend au jeu, on se voit en érudit, à la tête d’une école prestigieuse, contribuant à l’essor de l’université.
On place des tuiles de construction sur le plateau, symbolisant l’expansion de l’institution, on inscrit des étudiants, on les guide à travers les différents niveaux d’apprentissage, on accumule des livres dans notre bibliothèque… Pourtant, malgré tous ces efforts, j’ai parfois eu l’impression que le thème restait un peu plaqué, un peu distant. L’aspect abstrait de certaines mécaniques, comme le placement des étudiants ou le score final, ne m’a pas toujours permis de m’immerger pleinement dans le rôle d’un administrateur d’université du XIVe siècle. J’aurais aimé ressentir davantage la rivalité académique, la soif de connaissance, l’effervescence intellectuelle qui devaient régner à Sankoré.
Bon OK, vous allez me dire que les (gros) eurogames présentent souvent cet écueil. Ici, comme ailleurs (mais pas dans SETI, qui cartonne à intégrer le thème, je l’ai dit la semaine passée !), le thème est… évanescent.
Sankoré, quelques revers de médaille
Malgré toutes ses qualités, Sankoré n’est pas sans quelques ombres au tableau. Ces aspects, bien que n’étant pas rédhibitoires pour les joueurs et joueuses averties, méritent toutefois d’être soulignés :
Complexité et courbe d’apprentissage : Il faut l’avouer, Sankoré se situe dans la catégorie des jeux « costauds ». Les néophytes ou celles et ceux qui préfèrent des jeux plus légers pourraient être intimidés par le poids des règles et l’interconnexion des actions. Le système de score, notamment, demande une certaine gymnastique mentale qui n’est pas forcément du goût de tous.
Durée des parties : Avec des parties pouvant s’étaler sur 150 à 180 minutes, il faut le dire, Sankoré exige du temps. C’est un jeu qui se savoure, qui demande de l’investissement, et qui n’est pas forcément adapté aux petites sessions de jeu impromptues. Il faut prévoir une soirée entière !
Mise en place fastidieuse : La mise en place initiale peut s’avérer chronophage en raison du nombre important de pièces, de trucs et de bidules. Prévoir des sachets opaques supplémentaires pourrait être une solution pour accélérer cette étape et ne pas décourager avant même d’avoir commencé.
Un système de score… déroutant : Comme mentionné précédemment, le système de score, où la valeur des points de prestige varie en fonction du placement des livres et du contrôle de zone, est assez… particulier. Cette approche dynamique est clairement intéressante, mais elle peut aussi dérouter, surtout si l’on est habitué à des systèmes de score plus… linéaires et prévisibles. Attention au chaos que cela pourrait générer. C’est en tout cas l’impression que nous avons eue lors de nos parties.
Un plateau initialement chargé : Visuellement, le plateau de jeu peut paraître « un peu » (oui, c’est un euphémisme) chargé au premier abord, avec ses nombreux icônes et couleurs. Heureusement, après quelques tours, l’ensemble devient plus clair, mais cette première impression pourrait freiner.
Mais.
Mais maintenant que j’ai relevé ces différents aspects, il faut toutefois noter qu’ils ne seront pas forcément perçus comme négatifs. Les fans de jeux profonds, stratégiques et historiques y trouveront probablement leur compte. Mais je dois reconnaître qu’il est vraiment crucial d’être conscient de ces points avant de se lancer dans l’aventure Sankoré, pour s’assurer qu’elle correspond bien à nos envies et à notre style de jeu.
Un défi, une expérience mémorable
Soyons clairs : Sankoré n’est pas un jeu pour tout le monde. Sa complexité peut en rebuter certains et certaines, et la courbe d’apprentissage est indéniablement abrupte. J’ai moi-même passé de loooongues minutes à éplucher les 24 copieuses pages du livret de règles, à revenir sur certains points, à expérimenter différentes stratégies.
Clairement, c’est un jeu qui demande un investissement, en temps et en énergie. Mais pour celles et ceux qui kiffent les défis, qui aiment se creuser / torturer les méninges, qui aiment la profondeur stratégique, Sankoré est une véritable pépite. Chaque partie est une nouvelle aventure, un nouveau casse-tête à résoudre. Et la satisfaction que l’on ressent lorsqu’on parvient à maîtriser ses subtilités est immense.
Le mode solo, un entraînement sérieux
Pour les moments où l’on n’a pas de partenaire de jeu sous la main, oui ça arrive, souvent, Sankoré propose un mode solo bien conçu, où l’on affronte un « Érudit » géré par une « intelligence artificielle ». Un automa, en vrai. Une appellation tirée des jeux Stonemaier qui s’est disséminé dans le milieu ludique.
J’ai passé du temps à affronter cet adversaire redoutable, et j’ai apprécié la variété des niveaux de difficulté proposés. C’est un excellent moyen de se familiariser avec les mécaniques du jeu et de tester différentes stratégies. Mais bon, il faut avouer que rien ne remplace l’interaction et l’imprévisibilité d’une partie multijoueur.
Sankoré, verdict
Ou : Sankoré, un voyage inoubliable, malgré quelques imperfections.
Alors, que retenir de cette aventure ludique et intellectuelle ? Sankoré est un jeu qui m’a profondément marqué, par son ambition, sa richesse et sa profondeur. Ce n’est pas un jeu parfait, j’aurais aimé que le thème soit plus présent, que les règles soient un peu plus accessibles, mais ses qualités éclipsent largement ses défauts. Largement !
C’est un jeu qui m’a fait voyager dans le temps et dans l’espace, qui m’a fait réfléchir, qui m’a pris (la tête, entre autre). Si vous êtes un ou une joueuse aguerrie, à la recherche d’un défi relevé et d’une expérience (à peu près) immersive, je vous recommande chaudement de vous laisser tenter par Sankoré. Vous ne le regretterez pas. Préparez-vous à un voyage inoubliable au cœur de la civilisation malienne, à l’ombre de la prestigieuse université de Sankoré, là où le savoir était roi et où les érudits façonnaient l’avenir. Et qui sait, peut-être que, comme moi, vous vous surprendrez à rêver de Tombouctou, de ses ruelles animées et de sa soif inextinguible de connaissance.
On a aimé :
- L’immersion dans l’univers de Tombouctou et l’hommage à Mansa Moussa (on se croirait presque sous le soleil du Mali !).
- La mécanique envoûtante d’interconnexion des disciplines (un vrai casse-tête, mais quel plaisir !).
- La profondeur stratégique qui titille les neurones (parfait pour les soirées d’hiver !).
On a moins aimé :
- La courbe d’apprentissage abrupte (préparez l’aspirine et le café. En même temps, c’est encore plus efficace !).
- Le thème qui, malgré sa richesse, reste parfois un peu en retrait (on aurait aimé des petites anecdotes historiques dans le livret de règles !).
- Le jeu est tellement prenant qu’on en oublie de dormir (mais bon, est-ce vraiment un défaut ?).
C’est plutôt pour vous si…
- Vous aimez les jeux de stratégie qui vous font chauffer les méninges plus qu’un barbecue en plein été.
- Vous rêvez de voyager dans le temps et de vous prendre pour un érudit du XIVe siècle.
- Vous cherchez un jeu avec une forte identité et une mécanique originale.
Ce n’est plutôt pas pour vous si…
- Vous préférez les jeux où l’on peut gagner en lançant simplement des dés et en piochant des cartes (ici, il faut réfléchir, et beaucoup !).
- Vous avez peur des jeux qui demandent un investissement en temps et en énergie (oubliez les parties de 5 minutes !).
- Vous cherchez un jeu pour initier des débutants (à moins qu’ils ne soient très motivés !).
Un chef-d’œuvre imparfait (mais quel jeu est parfait, au fond ?), mais un chef-d’œuvre quand même. Sankoré, c’est un peu comme un voyage initiatique : exigeant, parfois déroutant, mais au final profondément enrichissant et mémorable. Fans de gros jeux, d’intensité et de puissance ludique ? Sankoré est fait pour vous : foncez ! Allez, à vous de jouer, et que le meilleur érudit gagne !
Très, très bon !
Note : 4.5 sur 5. Sankoré chez Philibert Sankoré chez Play-in- Date de sortie : Janvier 2025 (pour la VF)
- Langue : Française
- Assemblé en : Chine
- ITHEM : 2.5 sur 5. Pour en savoir plus sur l’ITHEM dans les jeux de société, c’est ici.
- IGUS : 2.5 sur 5. Pour en savoir plus sur l’IGUS dans les jeux de société, c’est ici.
- EcoScore : C. Si vous voulez en savoir plus sur l’EcoScore dans les jeux de société, c’est ici
- Label Dé Vert : Non. Pour en savoir plus sur le label Dé Vert, c’est ici.
- Création : Fabio Lopiano, Mandela Fernandez-Grandon
- Illustrations : Ian O’Toole
- Édition : Super Meeple
- Nombre de joueurs et joueuses : 1 à 4 (top à 3. Long à 4)
- Âge conseillé : Dès 14 ans (clairement pas moins !
- Durée : 2h (voire plus)
- Thème : Afrique, histoire
- Mécaniques principales : Placement d’ouvriers, actions. Pour en savoir plus sur les différentes mécaniques de jeux, c’est ici.
Rejoignez notre communauté :
Rejoignez notre chaîne WhatsApp
Depuis 2007, votre fidélité a façonné notre blog sur les jeux. Pour rendre votre expérience de lecture toujours plus agréable, nous avons choisi un espace sans publicité, nous entretenons toutefois des relations d’affiliation avec Philibert et Play-in, nous touchons une petite commission lorsque vous achetez un jeu depuis notre site. Notre indépendance se nourrit de votre soutien, et chaque contribution, petite ou grande, fait une réelle différence.
En donnant via Tipee, vous nous aidez à enrichir notre contenu et à partager notre passion pour les jeux de société. Votre soutien nous permet de continuer cette belle aventure ensemble. Merci pour votre générosité et pour faire partie de notre communauté dédiée aux jeux, sous toutes ses formes. Ensemble, continuons à explorer l’univers ludique !
L’article Sankoré : Le savoir est un pouvoir ! est apparu en premier sur Gus & Co.