PODCAST (1080 × 1080 px) (1).png

Sortir de sa zone de confort peut sembler intimidant (même terrifiant) mais cela peut nous permettre d’acquérir une meilleure compréhension de nous-même, et accéder à des ressources insoupçonnées qui nous conduisent à l'épanouissement.

En prenant le risque de faire quelque chose qui nous met mal à l'aise, nous nous donnons l'opportunité de découvrir de nouveaux horizons et de nouvelles possibilités.

Cela nous permet de nous dépasser, de développer de nouvelles compétences, ...

Alors, osons sortir de notre zone de confort et accueillir le changement pour évoluer.  Dans ce podcast, découvrez 7 étapes (et un bonus) pour vous aider.

 

Retranscription du podcast : 

[00:00:01.560] 

Nous avons vu dans l'épisode précédent que notre cerveau faisait de la résistance au changement.

Dans cet épisode, nous allons voir comment dépasser nos peurs pour oser sortir de notre zone de confort. Mais avant d'aller plus loin, souvenons-nous que la définition du verbe oser, c'est dépasser tous les obstacles, refuser les limites imposées par soi-même et par les autres. C'est braver les habitudes, c'est innover. C'est synonyme de courage et d’audace.

C'est vrai que sortir de sa zone de confort peut être intimidant, mais les récompenses sont immenses. Cela peut ouvrir sur un monde de nouvelles expériences offrant un sentiment d'épanouissement en nous poussant à essayer quelque chose de nouveau.
On peut acquérir une meilleure compréhension de nous-même et du monde qui nous entoure.

 

[00:01:00.180] 

Ça nous aide également à grandir en tant qu'individus, en nous poussant à affronter nos peurs et à développer de nouvelles compétences.
Mais c'est quoi une zone de confort concrètement ? Et bien c'est avant tout un comportement, une habitude face à certaines situations de la vie quotidienne. C'est une zone limitante mais routinière et du coup tout à fait sécuritaire.
En réalité, c'est la peur qui nous emprisonne dans une zone de confort minuscule en nous donnant l'illusion d'être bien et en sécurité.
Et puis un jour, sans savoir pourquoi, nos ailes se développent et nous commençons à nous sentir de plus en plus à l'étroit, étriqué, voire complètement étouffé.

Quelqu'un a écrit "Tant que tu ne déploieras pas tes ailes, tu ne sauras jamais si tu sais voler".

Nous aspirons à plus de positif, un besoin d'explorer de nouvelles choses, de découvrir ce dont on est capable ; aller au bout de ses projets, de ses rêves, mais aussi un besoin de rompre avec notre routine et nos habitudes, de sortir de cette zone étriquée dans laquelle on étouffe mais que l'on connaît tellement et que l'on contrôle, ce qui peut sembler si rassurant.

 

[00:02:05.120] 

Alors pour pouvoir avoir le courage de quitter cette zone de pseudo confort, on a besoin d'établir un plan d'action.

Et la première étape consiste à se demander pourquoi nous voulons en sortir et ce dont nous avons besoin pour être bien.

Identifier les limites actuelles :

- Qu'est ce qui nous procure un sentiment de malaise ?
- Quelles sont les situations que l'on évite ?

Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles nous souhaitons sortir de notre zone de confort et elles sont toutes valables. On peut vouloir :

- nous lancer un défi,
- élargir notre réseau et se faire de nouvelles relations,
- essayer de nouvelles activités
- ou bien la vie nous a mis malgré nous face à un changement inévitable.

Mais quelle que soit la raison, c'est un fait indéniable : nous devons initialement réfléchir à ce que nous voulons précisément, et ce de façon réaliste, afin de savoir où nous voulons aller et ensuite s'interroger sur les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir afin de garder notre confiance en nous jusqu'à la réussite de cet objectif.

[00:03:07.290] 

Et puis la deuxième étape, c'est de faire un petit pas à la fois.

C'est se fixer de petits défis accessibles. Il ne s'agit pas de se jeter dans le grand bain, mais d'y aller progressivement, de définir des objectifs qui nous poussent un petit peu en dehors de notre zone de confort, mais qui reste gérable lorsqu'on commence à sortir de cette zone de confort.

Il est important de faire ses petits pas, ça évitera de se sentir dépassé et ça va nous aider à nous préparer aux défis qui nous attendent afin de rester concentrés sur nos objectifs en se focalisant sur un pas à la fois.
Le chemin semble beaucoup plus facile et à mesure que l'on progresse dans cette transition et que l'on quitte notre zone de confort, il est important de penser à se récompenser.
Cela nous aidera à rester motivé tout au long du processus.

 

La troisième étape, c'est accueillir nos peurs et l'inconfort.
Accepter l'inconfort, cela implique inévitablement de ressentir un certain malaise en apprenant à le tolérer. Ce sentiment d'inconfort est souvent de courte durée. Il s'agit simplement d'une réaction psychologique normale face à l'inconnu.
Dans ce cas, concentrons-nous sur nos objectifs et sur nos aspirations plutôt que sur l'inconfort passager.

[00:04:14.160] 

Il est bien de visualiser les bénéfices et les récompenses qui nous attendent une fois qu'on aura atteint notre objectif.
Ça va nous aider à persévérer, à ignorer complètement les pensées négatives quant à nos peurs. Ce n'est pas une sage décision de les refouler. Elle pourrait crier de plus en plus fort. Alors on doit les accueillir et les écouter.
On peut se demander : 

- De quoi j'ai vraiment peur ?
- Est-ce rationnel ou non ?
- Est-ce que quelque chose qui justifie cette peur ?
- Comment je peux avancer en sécurité ?

Et surtout ne jamais laisser la peur nous gouverner ! Tenir compte de ses conseils, ce qui est sage, mais la laisser nous empêcher d'avancer, ça non !

En ce qui me concerne, lorsque je sens que la peur pourrait être un frein, je me dis je me dis "tu veux être actrice ou spectatrice de ta vie ? Qui commande toi ou tes peurs". Parce que si je laisse mes peurs me gouverner, c'est elles qui vont diriger ma vie et je n'en serai que la spectatrice. C'est hors de question et ça me redonne le côté booster dont j'ai besoin pour reprendre les choses en main.

 

[00:05:13.830] 

Et puis la quatrième étape est de modifier notre regard. Ce que l'on découvre en nous éloignant de notre zone de confort, regardons-le comme un enfant qui découvre le monde et qui s'émerveille de tout.

Ce nouveau regard nous libérera de nos croyances limitantes et nous permettra de passer à l'action en prenant vraiment plaisir à ce changement.

- Prendre plaisir à ces nouveaux défis.
- Se féliciter pour chaque pas effectué.
- Être fier de nos exploits. Si si si, ce sont des exploits. Car ces pas que l'on a fait , ça nous a demandé de dépasser des peurs, alors ça mérite quand même des félicitations.

 

La cinquième étape, c'est de se fixer des objectifs réalistes et de se visualiser dans la réussite, ce qui permet de renforcer notre confiance en nous et notre motivation.

Attention à ne pas vouloir mettre la barre trop haute. Il est parfois souhaitable de découper son objectif en sous objectif parce que, à vouloir partir en courant au risque de s'essouffler très vite.

[00:06:13.760] 

Avant de commencer, il est important de prendre le temps de visualiser en détail notre réussite.

S'imaginer en train d'accomplir chaque étape nécessaire pour atteindre cet objectif final. Ressentir les émotions positives que l'on va éprouver.

Cette visualisation mentale est extrêmement puissante. Ça s'appelle "faire comme si" et ça active les mêmes zones du cerveau que si on réalise vraiment l'activité visualisée.

Ainsi, notre cerveau nous permet de renforcer notre confiance en nous et notre motivation. Parce qu'il pensera tout simplement que c'est déjà réussi et cela va favoriser la mise en place d'une nouvelle habitude.

 

Ensuite, la sixième étape, c'est de persévérer dans son désir de changement malgré les difficultés que l'on peut rencontrer.

En fait, il n'y a pas de recette magique, mais il est important :

- de garder une perspective positive,
- de se concentrer sur les progrès et célébrer les petites victoires,
- apprécier le chemin parcouru,
- apprendre des échecs et des obstacles que l'on a pu rencontrer. Souvent, ils sont de très bons enseignements d'ailleurs, parce qu'on ne veut pas les reproduire,
- c'est s'entourer aussi de personnes motivées, encourageantes, car leur soutien peut nous aider à rester motivé, même dans les moments difficiles.

[00:07:15.740] 

Et puis, avec le temps, nos limites reculeront et on se sentira de plus en plus à l'aise dans des situations qui étaient auparavant très inconfortables.

 

Et enfin, la dernière étape, la septième étape. On liste tous les nombreux bénéfices d'être sorti de sa zone de confort parce que sortir de sa zone de confort nous a permis de grandir en tant que personne, d'acquérir de nouvelles compétences, de développer davantage son potentiel.
Lorsqu'on est confronté à de nouvelles situations qui nous mettent mal à l'aise, on apprend à s'adapter beaucoup plus facilement et à faire face aux défis.
Et puis, en prenant des risques calculés, en se lançant des défis, on a pu découvrir de nouvelles passions, de nouveaux intérêts et surtout se connecter à nos nouvelles capacités.

 

Alors en conclusion, je vais vous offrir un bonus.

C'est la méthode des cinq secondes de Mel Robbins. En fait, cette méthode des cinq secondes, c'est faire taire notre voix intérieure qu'on peut aussi appeler le saboteur intérieur. Cette petite voix qui nous assaille de doutes, qui nous dit "tu crois que ? Et si, et si ...?".

[00:08:12.200]

 En fait, il faut savoir que, avant d'entreprendre une action qui nous semble très puissante, comme le changement, on hésite.

Comme on l'a vu, notre cerveau voulant économiser son énergie, crée cette hésitation qui déclenche un processus mental dont la fonction est de bloquer l'action.
Et il y a un intervalle de cinq secondes, cinq petites secondes entre le moment où votre instinct vous pousse à agir et le moment où votre cerveau intervient pour vous en empêcher.
La règle des cinq secondes va vous permettre de débloquer votre cerveau pour déclencher un changement positif de comportement. Il suffit simplement de passer à l'action dans les cinq secondes. Par exemple, quand on se dit bon allez, je vais courir. On peut décompter dans nos têtes cinq, quatre, trois, deux, un Go ! On y va, on ne réfléchit pas. On met les baskets, On est parti.

Et puis je termine toujours avec une petite phrase. Mais celle-ci, je ne connais pas l'auteur. C'est un auteur anonyme qui a dit "La vie commence là où finit votre zone de confort".