C’est cette joie profondément ancrée dans sa voix et son regard qui vous empêche de froncer les sourcils lorsqu’il balance « la corde me manque ». Derrière cet aventurier moustachu à la gentillesse infinie, Axel, un gars comme on n'en croise pas beaucoup, un de ceux qui vous marque.

De lui émane une vapeur de liberté, dopée par son besoin d’adrénaline et sa débrouillardise, mais aussi une chaleur profondément humaine qu’il manifeste à travers son amour pour la camaraderie. Découvert à l’armée, cet esprit de famille est un pilier que son métier de cordiste nourrit au quotidien.

Avec Axel, on a parlé des différents activités cachées derrière le métier de cordiste, d’Éric et Ramzy, de la saveur du risque et de sa reconnaissance professionnelle, de la petite communauté des cordistes, de se rapport passion qu'il a pour son travail, de températures extrêmes et de caca (oui, vraiment), de termes techniques et aussi des options disponibles pour que les cordistes soient acteurs de la transition écologique.

Une discussion amicale, humble et profondément sincère durant laquelle on part à la découverte d'un métier que peu connaissent mais que tous admirent. Celui des hommes perchés, des spidermans du BTP, des camarades encordés, mais qui, au grand jamais, ne vous prendront de haut.

Je vous laisse avec Axel et vous souhaite une bonne écoute.

Zoubi

Infos utiles :

  • Je ne retrouve pas l'entreprise de cordiste 100% féminine de Montpellier dont me parlait Axel, mais j'ai cependant trouvé le réseau féminin qui recense les femmes de la profession : @womeninropeaccess
  • Le podcast @La voix du cordiste (à retrouver sur toutes vos app de podcast) dont l'invité de l'épisode 1 est l'un des formateurs d'Axel et qui accueille d'autres cordistes si vous souhaitez une immersion encore plus approfondie de la profession