Solène fait partie des superhéroïnes que le monde agricole devrait se gargariser d’avoir. Le genre de meuf qui prend le taureau par les cornes car si elle ne le fait pas, qui le fera? Son moteur semble tourner avec un carburant alternatif, doux mélange d’optimisme, de dévouement, d’efficacité et de sensibilité. Et elle en fait du chemin.
Pour une nana qui plante, Solène s’est aussi implantée elle-même. Soucieuse de son terroir, elle s’engage pour les gens qui y vivent et participe à offrir du mieux à chaque niveau de son impact. Offrir une vie qui fait du sens à ses employées et des légumes bios en vente directe aux habitants d’une part. S’investir dans l’écosystème agricole local, optimiser son travail pour qu’il soit viable sur le long terme, viser la rentabilité, diversifier l’activité et parfois, prendre un peu de temps pour soi.
Avec Solène, on a parlé de la valeur travail à la campagne, du bio et de la sournoiserie des chartes, de la naissance de la Ferme Les Essards, de fleurs, de l’évolution nécessaire du cadre de travail pour qu’il respecte le corps des agriculteurs, de l’importance de l’efficacité, d’épanouissement, de vente, de management, de féminisme, du manque de paillettes de l’agriculture… et bien d’autres.
Partager sa réalité est un exercice facile pour Solène, elle vous embarque dans son quotidien sans artifices et dans son discours transpire l’espoir, la colère, la douceur, l’inquiétude. L’étoffe d’une militante pour qui l’action n’est plus à théoriser mais à pratiquer.
Bonne écoute !