Il est 19h30, on a rendez-vous dans la zone industrielle de la capitale de Gironde, presque en face du miroir d’eau qui fait la fierté de la ville. On a passé la journée dans les vignes avec Séverine et Fabien a parler de leur parcours de vie, de leur espoirs et leurs désirs. Ils nous ont beaucoup parlé du squat, le symbole de leur situation actuelle. Ils nous ont proposé de venir les voir dans leur domicile d’infortune . Martin Varret, le photographe, et moi-même sommes les heureux élu. On veut faire des photos avec eux, mais surtout, qu’ils nous expliquent leur vie ici.

A quoi est ce que cela peut bien ressembler un squat ?
Les fantasmes se confrontent alors à la réalité: on est à côté d’hangars, il y a des tags, des ordures et des tas de canettes de bière. On fini par arriver devant chez eux, « leur squat à eux » car ils se sont mis à l’écart des de leurs voisins, il ne veulent pas s’associer à eux. Ces derniers ont notamment, par négligence, mis le feu à l’un des hangar il y a un mois de ça.
La goutte de trop pour Séverine et Fabien, qui ont décidé de s’éloigner autant que faire ce peu, de leurs voisins. Ils ont récupéré une ancienne salle de repos, l’on assaini, et se sont installés tout les 7, avec leurs trois chiens et leurs deux rats.

Et chez Séverine et Fabien, ça ne ressemble pas au reste du lieu.

Tour du propriétaire .

Découvrez le portrait de Séverine & Fabien:
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