Personne ne conteste que les lacs, les rivières, les littoraux, sont des ressources indiscutables. Ce sont des milieux qui sont à haute valeur ajoutée, aussi bien sur le plan écologique, social qu’économique. Pour certaines régions, de France et d’ailleurs, le milieu aquatique est une manne touristique non négligeable. C’est le cas pour le sud-est de la France, mais aussi pour l’ouest du pays.



Il va sans dire que, lorsque des milliers de touristes débarquent en masse, jusqu’à multiplier par dix ou vingt la capacité des petites villes ou par cent celles de petites criques ou plages, ce n’est pas sans faire de dégâts. Le pire n’est pas là. C’est du côté des activités nautiques qu’il faut porter son regard.



Elles sont, comme le tourisme, génératrices d’importantes retombées financières. Elles sont, comme le tourisme aussi, révélatrices de fortes pressions et de grosses nuisances pour les gens et l’environnement. Ce sont de ces effets dont nous parlons dans ce cinquième épisode de La grande bleue.