Exxon Valdez, 37.000 tonnes ; Torrey Canyon, 119.000 tonnes ; Odyssey, 132.000 tonnes ; Haven, 145.000 tonnes ; Amoco Cadiz, 223.000 tonnes ; Castillo de Bellever, 252.000 tonnes ; ABT Summer, 260.000 tonnes ; Nowruz, 272.000 tonnes ; Atlantic Impress, 287.000 tonnes ; Ixtoc 1, 467.000 tonnes ; Deepwater, 835.500 tonnes ; guerre du Golfe, 1.000.000 à 1.500.000 tonnes... Ce sont les plus importantes marées noires de l’histoire. En France, la dernière date de 1999. C’était l’Erika. Le pétrolier avait perdu 30.000 tonnes de fioul lourd au large des côtes du Finistère. Ne sont pas répertoriées dans ce triste palmarès, les petites marées noires ou les marées noires silencieuses. On en recenserait plusieurs centaines à travers le monde depuis le début des années 2000.

Après les déchets plastiques, les macro et micro-déchets, nous parlons dans ce troisième épisode de La grande bleue des marées noires. Bien que les règlementations se sont sérieusement durcies ces vingt dernières années pour limiter les risques, les pollutions accidentelles par hydrocarbures ont quasiment disparu, mais celles qui sont qualifiées de « chroniques » sont toujours là, avec leurs dégâts.