Rencontre animée par Elisabeth Philippe - Interprète : Marguerite Capelle

Après Ce que je ne veux pas savoir et Le coût de la vie (diptyque couronné par le Prix Femina du roman étranger en 2020), la britannique Deborah Levy clôt son cycle autobiographique. Ces trois textes captés « dans la tempête de la vie », disent une manière d’être au monde et revendiquent avec brio la conquête d’un espace à soi. Une idée qui traverse aussi le nouveau livre d’Emanuele Coccia qui fait de la maison, notre maison, une expérience de pensée. Elle le conduit à élaborer une philosophie du vivant, qui construit une intimité avec ce qui l’entoure, préalable essentiel à l’altruisme.

Au cœur de ces deux textes en forme de promenades réflexives, une méditation belle et profonde sur ce que c’est qu’habiter.

À lire – aux éditions du Sous-sol : Deborah Levy, État des lieux, trad. de l’anglais par Céline Leroy, 2021 – À paraître le 4 novembre : Coffret trilogie Deborah Levy : Autobiographie en mouvement (Ce que je ne veux pas savoir / Le Coût de la vie / État des lieux).

Emanuele Coccia, Philosophie de la maison, trad. de l’italien par Léo Texier, éd. Rivages, 2021.