Lecture par l’auteur et Marianne Denicourt, avec la participation de Claro, Mathieu Larnaudie
Rencontre animée par Oriane Jeancourt Galignani

Sortant de l’hôpital où il est venu rendre visite à une amie chère prise dans les glaces d’un accident cérébral, l’auteur transforme sa mélancolie en promenade dans la nuit précoce de l’automne berlinois, Une promenade comme une conversation intérieure légèrement dantesque, tout en correspondances associatives, qui réinvente la notion de frontières – géographiques, historiques, littéraires… – et produit sa définition mouvante, évolutive, de la littérature. Sans quitter les trottoirs de la ville, ou presque, Mathias Enard nous entraîne loin dans le temps et l’espace, sillonne les strates historiques du périmètre qu’il arpente, déniche, au passage, quelques surprises amusantes dans les plis de la violence de la guerre et cueille, en chemin, les souvenirs chéris ou soudain retrouvés.

Cette rencontre fait suite à un cycle de conférences par l’auteur proposé à la Maison de la Poésie qui explore, entre front et frontière, l’Europe par ses limites.

À lire – Mathias Enard, Mélancolie des confins, Nord, Actes Sud, 2024