J'ai livré ma version perso de la répression à travers une séquence musicale où je me suis bien amusé. Je ne sais pas si c'est audible. C'est pas fait pour plaire. J'ai vu venir l'inconfort de la situation face à la répression: soit je martèle ce qu'est la répression. En fait, c'était l'impro lorsque la carte est apparu la première fois. Ou bien je fais une musique toute excitée, toute contente, toute conne parce que la répression est finie. Venez on va chanter sur les toits, on va faire n'importe quoi, c'est la fête! Du coup, quelque part entre les deux, il y a un espace très cool où je fais et où peut-être je fais pas, ça m'appartient. Ce serait quoi au piano, la fin de la répression dans la juste mesure de l'instant? Ni vouloir faire à moi tout seul une batucada Brésilienne et une fanfare Balkanique réunies. Ni la musique épouvantable à se casser les doigts sur le piano. C'est super parce qu'en fait, je ne m'interdis rien. Des notes, des harmonies, des silences, des cadences improbables, des arrêts, des accélérations, des avancées qui tombent d'elles-mêmes: je me suis permis pas mal de trucs finalement. Bien plus qu'en tapant sur tous les meubles de la maison. Une impro pas très conditionnée!