Pour la radio du cinéma, David Marmier a rencontré celle qui fut cette année président du jury du 35ᵉ Dinard British & Irish film Festival , Arielle Dombasle, artiste multidisciplinaire, connue pour sa carrière aussi riche que diverse, elle évoque dans cette interview ses liens profonds avec le cinéma, sa passion pour l’exploration artistique, et sa fascination pour la liberté qu’elle considère comme le fil conducteur de sa vie et de sa carrière.

Un amour pour le cinéma britannique

Arielle Dombasle a confié son admiration pour le cinéma britannique et irlandais, qu’elle trouve riche de diversité, en termes de style, de narration et d’émotions. Mais elle est amoureuse du cinéma dans son ensemble "un art collectif qui inclut tous les autres : la musique, la peinture, le théâtre, la photographie. C’est ce qui le rend si fascinant", explique-t-elle, un 7ème art qu'elle aborde avec exigeance et ouverture d'esprit. 

Un parcours artistique sans frontières

Arielle Dombasle revient sur son parcours marqué par la multiplicité des influences culturelles, ayant grandi entre les États-Unis, le Mexique et la France. Elle se décrit comme une "métisse culturelle", une artiste qui refuse de s'enfermer dans une chapelle et qui explore les chemins de traverse. "La liberté a toujours guidé mes choix", ajoute-t-elle. Ce refus de se limiter à un seul genre, que ce soit dans le cinéma, la musique ou la danse, a façonné sa carrière.

Un regard unique sur l'art et l'exploration du cinéma

Pour elle, le cinéma permet à chacun de s’identifier à des récits multiples et d’en ressortir grandi. En tant qu’artiste, elle incarne une diversité de rôles, tout en cultivant une approche libre de l’art. "Être une figure populaire, c’est laisser cette image vivre, tout en gardant une part de mystère et de secret", confie-t-elle, reconnaissant le besoin de protéger son "moi intérieur" tout en naviguant dans un monde d’expositions publiques.

Ses films et musiques de cœur

Lorsqu’on lui demande son film et sa musique de film préférés, Arielle Dombasle répond spontanément : Le Mépris de Jean-Luc Godard, avec une bande-son signée Georges Delerue, et évoque avec tendresse le premier film pour adultes qu'elle a vu enfant Autant en emporte le vent (Gone with the Wind). Pour elle, ce film a marqué à jamais son approche du cinéma.

Photo: David Marmier pour la radio du cinéma