Il y a un besoin profond de retrouver ce qui nous échappe, de rattraper ce qui nous manque et nous bouleverse. Alors, aujourd’hui, comme un cadeau de L’Affranchie à vous toutes et tous, une promesse, celle de faire de nos cœurs notre chemin de pensées entêtant, le temps d’un festival au moins : LE FESTIVAL D’AMOUR.

🤍 Pour cette deuxième édition, la programmation s'est spontanément construite autour des ruptures, comme si nous avions besoin de processer la fin d'une façon d'aimer pour se permettre d'imaginer des futurs désirables.

🤍 Le temps de six rencontres, du 01 au 18 février 2023, nous parlerons avec les auteurices de réparation, d’espoir et de douceur. Nous tenterons à travers leurs histoires de ressentir ces émotions qui ont été malmenées par le patriarcat et le capitalisme. Alors, comment peut on aimer mieux ?


Rencontre avec Julie Delporte à l'occasion de la parution de Corps vivante aux éditions Powpow.


En 1990, Julie Delporte n’a encore jamais vu de butch, mais sa tante préférée chasse et fume le cigare. Presque vingt ans plus tard, elle publie un livre sur Tove Jansson dans lequel elle raconte avec joie que cette artiste finlandaise est la première femme à qui elle s’identifie, seulement elle était lesbienne et pas Julie. À 35 ans, après avoir surligné de toutes les couleurs son exemplaire de La pensée straight de Monique Wittig, Julie Delporte arrête de porter des robes et prend son avenir en main.

Dans ce roman graphique qui fait suite à Moi aussi je voulais l’emporter, l’autrice retrace l’histoire de sa sexualité. Une histoire marquée par la violence malheureusement trop banale des agressions, comme par celle des clichés et des injonctions liés à une culture de la performance et de l’hétéronormativité.


Crédit photo : Prune Paycha



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