En cette période trouble du fait d’un gouvernement ultraconservateur profondément acquis à la cause du patronat où « la baisse des salaires, c’est la lutte contre la pauvreté » et « la hausse du rendement des dividendes, c’est la baisse des inégalités ».
Nous sommes dans un pouvoir orwellien où 1984 n’a jamais été aussi proche. Un gouvernement sans déclaration de politique générale qui gouverne par décret là où Aurore Bergé critiquait dans un monde parallèle et une réalité alternative le fait que la gauche républicaine et sociale utilise cet outil. Ancienne du Parti Chrétien Démocrate de Christine Boutin (rallié actuellement à Zemmour) permet de comprendre son parcours politique autoritaire néolibéral. Les décrets d’un gouvernement que personne ne veut et cela ne la choque pas et c’est presque le « bon sens » du « père Poujade » proche de Jean-Marie Le Pen, dont le programme « Europe ! Le Pen ! Libertés » est appliqué à la lettre par les néoconservateurs.
Dans ce sens, la matinale à tort à dire que nous assistons à ce que disait François Mitterrand sous le « Coup d’Etat Permanent ». Même en minorité et balayé par le parlementarisme, le néolibéralisme s’attaque à la « République Sociale » pour y installer une « République contractuelle » afin d’être assujetti au réseau Atlas, organisation libertarienne d’extrême-droite ultra-patronale souhaitant le retour au XVIIème siècle, l’esclavage, la peine de mort et la fin de l’Etat de droit. Ce réseau est derrière toutes les candidatures ultraconservatrices de Trump à Poutine (actuel candidat à l’élection américaine).
De cette manière, il y aurait beaucoup de choses à dire dans « ce monde réellement renversé ».