Rennes 2 a trouvé son nouveau combat : le Service Civique Obligatoire. Cette mesure, qui n’est pas majoritairement soutenue par le gouvernement, a fait son apparition dans un amendement de la loi Egalité et Citoyenneté actuellement en débat au Parlement. L’objectif affiché de cette obligation est de pousser les jeunes à se rencontrer afin de favoriser un esprit de cohésion nationale dans un esprit de réflexion post-attentat. Mais pour certains étudiants de l’université bretonne, un tel système ne doit pas voir le jour. Le service civique obligatoire serait selon eux un moyen de sous-payer une main-d’oeuvre de force. Par ailleurs,forcer les jeunes à s’engager dans une association ne fait que renforcer l’idée courante selon laquelle, sans être poussés, les jeunes ne souhaiteraient pas s’engager dans la société voir seraient plus individualistes que leurs aînés.

Pourtant, il existe des actions étudiantes. Que ce soit dans le milieu de la culture, de la solidarité, de la politique, de l’accompagnement, etc. Certains jeunes semblent s’engager dans des causes importantes à leurs yeux. Mais sont-ils vraiment nombreux ? Mais quel poid donner à ces jeunes ? Qu’est-ce qui poussent des étudiants à s’engager dans la vie civique ? Que peut-on y gagner mais surtout que recherche-t-on ? Doivent-ils être plus accompagnés que le reste de la population ?

“Les jeunes se désintéressent-ils de l'engagement ?”