Après quatre mois de guerre intensive, Israël maintient sa pression meurtrière sur Gaza. Malgré l'insistance de la communauté internationale, Benyamin Netanyahou semble décidé à lancer une offensive à grande échelle sur Rafah, ville à la frontière de l'Égypte où sont réfugiés près d'un million et demi de Palestiniens.

Ce jeudi 15 février, c'est l'hôpital Nasser, à Khan Younès, dans le sud de l'enclave, qui a été attaqué. Selon Tsahal, des activistes du Hamas y auraient trouvé refuge.
Lundi 12 février, pourtant, Joe Biden assurait avancer dans les négociations «d'un accord sur les otages entre Israël et le Hamas, qui apporterait une période immédiate de paix et de calme à Gaza pendant au moins six semaines».

Washington a donc de plus en plus de mal à se faire entendre par Tel-Aviv. Une impuissance qui jette une ombre sur l'avenir du candidat Joe Biden: son soutien à Israël lui vaut la désaffection de nombreuses communautés et le voit perdre en influence jusque dans les rangs démocrates. Et ce, en dépit des efforts de son administration pour travailler à un après-conflit avec, en ligne de mire, une solution à deux États.